Uryuudou Yumebanashi (雨柳堂夢咄) est une série de Akiko Hatsu (波津彬子). Si elle m’intéresse, c’est d’une part à cause de Ialda qui m’en a parlé, et nous avons des goûts proches pour certains shôjo fantastiques (ou se déroulant en Chine ancienne). Mais aussi, l’ambiance que dégagent les illustrations donne envie. Puis surtout, la série paraît dans le Nemuki, qui n’est autre que le même magazine de prépublication que Le cortège des cent démons de Ichiko Ima, Shiori et Shimiko de Daijirô Morohoshi, puis Hoshi ga Hara Aa Manjuu no Mori de Hisae Iwaoka (La Cité Saturne que je vous recommande chaudement de lire si ce n’est encore fait!). Etant de tendance monomaniaque, je n’ai évidemment toujours pas oublié l’arrêt du Cortège des cent démons en France, et j’ai toujours beaucoup de mal à en faire mon deuil (la même année qu’une autre d’ailleurs, Hotel Africa de Park Hee Jung, dont la rareté est encore plus dure à vivre car les manhwa s’exportent mal).
Uryuudou Yumebanashi, si on en croit sa fiche Baka Updates, s’intéresse à la boutique d’antiquités Uryuudou, tenue par un vieil homme et son petit fils pendant l’ère Meiji. Ce dernier, Ren, est un jeune homme calme doté d’un don pour voir ce que les autres ne voient pas. La série semble épisodique, un peu à la manière du Cortège des cent démons, et l’ambiance y est assez proche au vue de planches feuilletées en scans sur les sites chinois (pour les plus curieux). Cependant, l’humour ne semble pas aussi présent que chez Ichiko Ima (mais elle est impayable dans son genre). Le côté boutique et fantastique m’évoque aussi Pet Shop Of Horrors de Matsuri Akino (aujourd’hui difficilement disponible en anglais, ou même en allemand, mais les scans sont faciles à trouver…).
Malheureusement, du fait de la mauvaise qualité des scans des premiers volumes (lien modifié, de meilleurs scans existent), de ma flemme légendaire devant un écran, mais aussi de ma flemme devant les idéogrammes (et de mon mauvais chinois), je n’ai toujours pas lu ne serait-ce qu’un chapitre de cette série. Je suis donc incapable d’en dire plus sur le sujet. J’aurais aimé en commander un ou deux volumes sur un site taïwanais, mais la plupart des volumes semblent en rupture de stock. Il ne me reste plus qu’à acheter un pack regroupant 13 volumes sur Taobao, et prier pour ne pas avoir la flemme de les lire une fois le colis reçu, parce que idéogrammes…
Quant à Akiko Hatsu, il s’agit d’une contemporaine de Moto Hagio, dont elle a été l’assistante. Avec son amie mangaka Yasuko Sakata, elle crée des dôjinshi et c’est ensemble qu’elles inventent le terme yaoi. La carrière de Akiko Hatsu, un peu comme celle de Ichiko Ima, se compose essentiellement d’histoires boys love ou d’histoires fantastiques.
Un one-shot de Akiko Hatsu a été traduit aux Etats-Unis par l’éditeur ComicsOne. Il s’agit d’un one-shot fantastique intitulé Devil in the water, qui n’est plus disponible en vente.
En chinois, la série est éditée par 東立 (Tong Li Comics). Voici une photo de l’édition officielle. On reconnaît sur la tranche le nom de l’éditeur, le prix qui est en NT (dollars taïwanais), et les caractères chinois traditionnels. Si vous avez autre chose, comme du RMB ou du simplifié, ou un autre nom d’éditeur, alors vous n’avez plus rien à faire sur cette annonce. Et la photo ne dit pas tout, il faut toujours regarder le nom de l’éditeur, si ce n’est pas le même alors méfiance. Enfin, il est possible que les volumes soient agrafés. Titre chinois: 雨柳堂夢語, auteure: 波津彬子, éditeur: 東立, nombre de volumes sortis: 13 (en cours). La plupart des volumes sont en rupture de stock sur les sites de vente en ligne de livres neufs.
Je trouve pas ton topic sur Mangaverse 😦 si tu dit qu’il y a es scans de bonne qualité par contre, je pense que je vais être tenté…
A propos de Akiko Hatsu, il m’avait semblé entendre parler il y a de celà des années d’éditions US au format électronique, un des premiers exemples du genre. Tu en as entendu parler ?
http://manga.animea.net/mizu-ni-sumu-oni.html#.U5G5cfl_sxR
le seul truc que j’ai vu en scans US de AKiko Hatsu est Devil in the water, qui était sorti dans les années 90… On dirait que ça a tellement eu d’impact que plus rien d’autre n’est sorti 😦 .
Je n’ai pas créé de topic sur Mangaverse, j’en ai un peu parlé dans celui des Dernières lectures (mais j’en parle pas super bien >_< ).
Tu voulais des liens de scans en anglais pour Uryuudou? Celui que j'ai mis dans l'article en chinois est mieux que le lien d'avant. Arg, si un jour on se croise, tu pourras feuilleter mes volumes 😀 .
Ah ah, tu passes chez Aaapoum Bapoum parfois toi aussi ? ;p (blogroll)