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Ashinaga Ojisantachi No Yukue (Ichiko Ima)

Ashinaga Ojisantachi No Yukue (あしながおじさん達の行方) fait partie des boys’ love de Ichiko Ima, plus connue en France pour sa série phare – et regrettée – Le Cortège des cent démons. Prépubliée dans le magazine Hanaoto (花音) de l’éditeur Hôbunsha en 1999, l’histoire s’étale sur deux volumes. Il semble que la mangaka est une habituée du Hanaoto dans lequel sont déjà parus plusieurs de ses boys’ love: Boku no yasashii oniisan (僕のやさしいお兄さん), Otona no mondai (大人の問題), Rakuen Made Ato Mou Chotto (楽園まであともうちょっと) et l’actuellement en cours Homeless Salary Man (ホームレス・サラリーマン). Le titre, particulièrement long à retenir , signifie littéralement quelque chose comme « A la recherche de mes Papas longues jambes ». A Taïwan, la série est éditée par l’éditeur aujourd’hui disparu Daran (大然) sous le titre 沉浸在彼方的幸福 (attention aux contrefaçons, l’édition officielle est verte, comme sur cette photo).

Ashinaga Ojisantachi no Yukue

La référence à Papa longues jambes est bel et bien présente, comme en témoigne le synopsis. A l’âge de 5 ans, Kasuga Yoshioka (吉岡春日) a été abandonné par sa mère dans un orphelinat où il a grandi depuis. Aujourd’hui, Kasuga a 15 ans et veut à tout prix quitter ce lieu afin de devenir indépendant et subvenir à ses propres besoins en travaillant. Cependant, Kasuga a des « anges gardiens » ayant veillé sur lui toutes ces années et lui ayant payé ses études jusqu’au lycée. De plus, comme dans Papa longues jambes, un de ses bienfaiteurs lui écrivait très souvent des lettres. C’est donc dans cette optique qu’il décide de retrouver ses 5 bienfaiteurs afin de les remercier et d’en savoir plus sur ses origines.

Le point de départ de ce boys’ love ne ressemble pas à la plupart de ceux qu’on a pu voir en France. Je m’avance peut-être un peu, n’étant pas une grande lectrice des titres (principalement) proposés par Taïfu. Tout comme dans Otona no mondai et Boku no yasashii oniisan (dont je n’ai malheureusement pas parlé ici mais voici mon avis pour le premier, et le second), Ima s’intéresse avant tout aux relations entre les personnages en général, plus qu’aux histoires purement romantiques. Ainsi, la vie quotidienne à travers une curieuse cohabitation et la famille au sens large sont au centre de Ashinaga ojisantachi no yukue. Un peu comme dans Otono no mondai, et c’est ce qui constitue une particularité dans les boys’ love d’Ima, l’homosexualité ne concerne pas en premier lieu le héros de l’histoire, mais plusieurs personnages masculins de l’histoire nourrissent des sentiments amoureux pour un autre homme.

Très souvent, dans les histoires de Ima, j’ai remarqué que les parents divorçaient ou se séparaient, donnant lieu à des familles recomposées. C’est un peu moins le cas ici (du moins au début de l’histoire…) mais cela permet à Ima de composer avec le sens de la famille et de faire un peu réfléchir sur ce sens. Dans Ashinaga ojisantachi no yukue, on part d’un héros sans famille qui va découvrir la vie à plusieurs dans un petit appartement. Dés le début de l’histoire, il va retrouver 3 de ses bienfaiteurs, et va vivre chez l’un d’eux, Natsumi Suzuki (鈴木夏海), concierge d’un immeuble, et c’est d’ailleurs dans ce même immeuble que vivent en couple deux autres de ses bienfaiteurs: Kyōhei Yamamoto (山本恭兵) et Kaoru Akiyoshi (秋吉薫). Alors que Natsumi propose à Kasuga de vivre avec lui débarque un autre adolescent du même âge – Yasuhiro Naito (内藤也寸尋) – complètement épris de Natsumi, décidé de vivre en couple avec l’objet de son amour. Cet adolescent a lui aussi une vie bien compliquée car il ne veut plus vivre avec sa mère et son cinquième mari avec qui il ne s’entend pas. Et j’oubliais aussi autre chose: Natsumi est aussi le quatrième mari de sa mère, et avec qui il a passé de très bons souvenirs. A noter que le métier de concierge d’immeuble de Natsumi évoque la première histoire professionnelle de Ima: My Beautiful Green Palace (マイ ビューティフル グリーン パレス) qu’on retrouve dans le recueil d’histoires courtes Natsukashii Hana no Omoide (懐かしい花の思い出).

Au milieu de tout ce tumulte (et une colocation assez folle dans un espace tout petit), Kasuga se cherche et tente surtout d’en savoir plus sur les raisons qui ont poussé ses bienfaiteurs à l’aider lui, ce qui constitue donc le fil rouge de l’histoire. Alors que mon texte ne le reflète pas vraiment, l’humour est omniprésent au long du manga. On avait déjà remarqué le talent de Ima pour faire rire dans Le cortège des cent démons et cela continue effectivement dans ses autres titres moins empreints de fantastique (Otona no mondai notamment). Quant au fil rouge, celui-ci s’avère plutôt intéressant et l’histoire est tout aussi bien menée de ce côté, le mystère étant préservé jusqu’à la fin du manga, de même ce qui lie tous les bienfaiteurs et les raisons de l’aider. Les relations entre les personnages sont pleines de surprises (et de piquant) et le ton est évidemment très positif (et empreint d’un certain flegme), alors que l’histoire en soi n’est pas drôle du tout: orphelins, divorces, parents démissionnaires et autres drames que je ne révèle pas ici. Cette note un peu légère et envolée rappelle un peu Kiki dans Love Me Tender (à quand le volume 7?), et c’est sans doute le point commun qui existe entre les mangaka très fortes dans la tranche de vie telles que Fumi Yoshinaga, est em (dans Happy End Apartment notamment), Ichiko Ima ou encore Reiko Okano (j’en oublie peut-être).

Au final, la famille n’est pas seulement « un papa + une maman = des enfants », mais plutôt des personnes qui vivent sous le même toit, qui s’aiment et sont solidaires. Comme dans Otona no mondai, l’homosexualité n’est pas forcément bien vécue par les parents du concerné, voyant ce choix comme une « maladie à guérir » voire une passade, et non un véritable amour, voulant même aller jusqu’à un mariage contraint pour guérir le « malade ». Les histoires d’amour sont présentes mais ne prennent pas le pas sur l’intrigue, le tout constituant plutôt un fond comique, comme l’adolescent amoureux de Natsumi au début du manga, ou encore cette histoire passée entre Natsumi et son ami Kyōhei, le premier devenant un peu « dangereux » après avoir un peu trop bu, ne sachant plus trop avec qui il partage son lit (il n’a pas vu une certaine prévention contre l’alcool dans les années 90 lui…). En bref, Ashinaga ojisantachi no yukue est un excellent manga signé Ichiko Ima sous le signe de la comédie. Petite remarque sur la lecture ceci dit, je trouve les manga de Ima plutôt longs à lire: beaucoup de cases dans une page, pas mal de dialogues aussi, ce qui prend du temps. Après, je n’ai pas noté de difficultés sur le vocabulaire. Enfin, on ne voit quasiment pas de scènes de sexe dans les boys’ love de Ima. Graphiquement, on retrouve Ima avec son dessin habituel, toujours très doux et particulièrement agréable (quand on l’apprécie).

19 réflexions au sujet de “Ashinaga Ojisantachi No Yukue (Ichiko Ima)”

  1. J’aime beaucoup Ima, sa façon de raconter les histoires et son dessin. Et plus de ça j’apprécie l’histoire de papa longue jambes donc mélanger les deux c’est du tout bon.
    Par contre je suis un peu chiffonné avec l’ado amoureux de Natsumi qui a quand même était son beau-père (et c’est un ado de quinze ans) ! Ca frôle un peu l’incestueux. En plus de ça j’ai toujours du mal avec les gens obsédés et obsessif en amour. C’est pas en forçant les choses que l’on obtient ce que l’on veut. Ah et le fameux coup de la personne qui devient un prédateur sexuel quand elle a trop bu…bon là ça l’air d’être mis en avant de façon, comique mais je tique un peu quand même ^^’
    Sinon, je ne vois pas du tout pour la prévention contre l’alcool dans les années 90… ?

    1. Ima a une façon de faire passer les choses de manière tellement drôle xD … Au départ, je n’étais pas très pour acheter les BL de Ima, je me concentrais surtout sur ses manga fantastiques (et je n’en ai pas parlé ici 😦 ) mais j’ai finalement eu envie d’acheter tout ce qui est sorti à Taïwan dont ses BL, pour mieux connaître l’auteure. Et finalement, ses BL m’ont jusque là tous plu. Même Boku no yasashii oniisan, un titre pareil avait de quoi faire fuir (mon si gentil grand frère euh… mouais). J’ai lu sur des forums chinois qu’on s’emmerdait ferme avec les BL de Ima, en fait c’est le contraire pour moi…

      Moi aussi ça m’a fait un peu tiquer le beau-père , ils ont 14 ans de différence en fait. En tout cas c’est un beau sac de nœuds 😀 . L’ado amoureux de Natsumi n’a pas de chance, j’ai du mal à retrouver son nom! Mais justement, il va finir par comprendre certaines choses. La première scène tu le vois foncer chez Natsumi et l’embrasser en disant enfin on va vivre ensemble notre amour!! D’ailleurs, la condition sine qua none c’était qu’il réussisse son concours d’entrée dans un lycée prestigieux pour pouvoir parvenir à ses fins. Mon résumé n’est pas hyper détaillé, mais il se passe plein de trucs dans ce manga. En tout cas le côté incestueux est très présent dans le monde du manga xD BL ou non d’ailleurs.

      La fameuse prévention contre l’alcool, c’est « Tu t’es vu quand t’as bu? ». Tu ne te souviens pas? Ces spots où l’autre se lève avec une personne qu’il ne connaît pas dans son lit, en tirant une drôle de tronche lol.

      1. Je préfère les BL qui décrit des relations entre personnes ( et si c’est bien écrit) que des partis de jambes en l’air et des clichés gros comme des maisons.
        Pour Boku no yasashii oniisan, j’avoue le titre entre facilement dans la catégorie des manga BL douteux XD

        14 ans de différences c’est pas mal. L’un aurait 30 et l’autre 44 ça m’aurait moins gêné. Là il s’agit d’un ado persuadé d’avoir trouvé le grand amour (oui oui oui). En plus le côté ado de 14 ans, amoureux et qui s’incruste sans gêne, je ne le connais pas encore mais déjà il part avec un bon palmarès pour m’énerver 😀
        J’imagine que Natsumi ne s’attendait pas à ce qu’il passe l’exam ou bien que le temps qu’il l’ait il passerait à autre chose ?
        Et bien s’il se passe autant de chose en à peine 2 tomes, va falloir que je jette un oeil !

        Je me rappel du slogan mais pas du tout des publicités en elles mêmes ^^’ (je devais pas être dans la bonne tranche d’âge pour que ça m’intéresse).

    2. Je suis un peu comme toi pour les BL, et c’est peut-être pour cela que j’en lis très peu. D’ailleurs, je n’en lis quasiment pas, je me penche sur les BL quand j’ai un coup de cœur d’une auteure (sur des josei ou seinen principalement) et que je découvre qu’elle a fait du BL aussi! C’est donc le cas pour Ichiko Ima, Fumi Yoshinaga (je trouve ses BL plus classiques), basso et puis Asumiko Nakamura. est em est peut-être la seule que j’ai découverte à travers le BL avant tout 😮 . Cette année, j’ai découvert un super manga (dont je n’ai pas parlé), Shôwa genroku rakugo shinjû de Haruko Kumota. Comme par hasard, elle aussi fait du BL O_O !

      Je ne crois pas avoir vu de scans pour Ashinaga Ojisantachi no Yukue. En tout cas, l’ado dont je n’ai pas le nom (ça va s’arranger ce soir xD) n’est pas si lourd et mis en avant. Au contraire, il devient surtout un soutien moral tout en étant partenaire d’engueulade avec le héros 🙂 . Chez Ima, il se passe plein de choses, c’est assez condensé O_O en un volume… J’ai lu GAME (j’aimerais en parler…) et ce n’est qu’un one-shot mais pareil, elle en raconte des trucs! C’est peut-être ce qui rend le temps de lecture si long (déjà que le chinois n’arrange rien).

      Pour en revenir à l’ado (il s’appelle Yasuhiro 😀 !!! yeah), c’est pas Natsumi qui a posé les conditions, mais sa mère 😀 . Je n’étais pas très claire. Tant qu’il ne réussit pas le concours du fameux lycée, pas le droit de vivre chez l’ex-beau-père (et objet de convoitise…). D’accord pour la différence d’âge ^__^ mais je pense que l’ado ouvre petit à petit les yeux sur ce sentiment d’amour qui est peut-être un peu faussé. Le sentiment d’amour est d’ailleurs en question aussi. Est-ce de l’amour ou simplement de l’amitié, ou autre sentiment d’attachement fort, au final?

      Les ravages de l’alcool sur Natsumi sont assez étonnants ^^; . En tout cas, c’est ce qui a fait divorcer la mère de l’ado. La scène est d’ailleurs tordante xD. C’est aussi l’alcool qui constitue un sujet de discorde entre Natsumi et Kyôhei, son meilleur ami xD.

      Et pour Boku no yasashii oniisan, il y a quelques chapitres en scans. J’ai été surprise dans le bon sens du terme en le lisant. Lui et Otona No Mondai, je pense faire un essai de rédiger quelque chose à partir du post que j’ai fait sur Mangaverse. Comme ça, ils seront là aussi!

      Le sport de l’alcool ça a marqué une génération. Ca arrive souvent d’entendre un « tu t’es vu quand t’as bu? » haha. Oui, encore un gap de génération -__- comme avec CLAMP.

      1. Haruko Kumota je la connais justement à travers ses BL, je ne crois pas avoir lu d’oeuvres d’elle qui n’en soient pas. Autant j’aime beaucoup son dessin et ses colorisations, autant certaines histoires me laissent dubitatif. Pas qu’elles soient mauvaises, mais c’est le traitement général qui me fait dire « mouaif… »

        Je vois que tu as finalement retrouvé le nom de l’ado perdu XD
        Oui j’ai vu pour le côté tout va très vite chez Ima, des fois même, j’ai du mal à suivre tellement on passe presque d’un sujet à un autre d’une case à l’autre. En général j’ai remarqué que quand un personne tombait amoureux d’un autre plus âge il y avait toujours cette question de transfert de l’image (souvent paternel), le personnage passe ensuite par tout un processus (ou pas) qui fait qu’il se détache ou non de cette image.
        C’est marrant parce que dit comme ça on dirait que les problèmes de Natsumi avec l’alcool sont quand même assez graves mais ça à l’air d’être pris pour une grosse rigolade digne d’un vaudeville pour avoir un prétexte comique.

        Je jetterais un oeil à Boku no yasashii oniisan à l’occasion.

        Oui j’entends encore cette phrase avec le « un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts », il y a eu des pub marquantes visuellement mais pour le slogan je ne retiens que celles là.
        non non non, Clamp c’est pas si vieux, les années 90 c’étaient hier !! ><

        1. De Kumota, je n’ai lu que le volume 1 de Shouwa genroku rakugo shinjuu https://brainvsbook.wordpress.com/2013/11/01/rakugo-shinchu-haruko-kumota/ et j’en suis totalement tombée amoureuse! J’aimerais tellement lire la suite 🙂 . Je ne connais donc pas ses BL et ce n’est pas encore prévu pour le moment. Pour que j’aille éplucher les BL, souvent, il faut que beaucoup de seinen/josei/shôjo d’une mangaka m’ont plu, comme ce fut le cas pour Ono, Yoshinaga et Ima.

          Oui Yasuhiro ^__^ !!! Ima c’est souvent bien dense. Ne serait-ce qu’un exemple que nous connaissons, et en français: Le cortège des cent démons. Les histoires ont beau être courtes, elle parvient à y mettre plein de trucs dont parfois des intrigues en parallèle qui se rejoignent! Même en français, je passe beaucoup de temps sur un volume! Cela s’est confirmé en croisant un article sur un de ses BL dans un blog chinois: la personne disait aimer beaucoup mais qu’il y a tellement à lire dans un volume de Ima qu’elle a du mal à enchaîner ses manga O_O !

          Ima, Kiki, Yoshinaga, Okano et parfois est em ont une manière de faire passer plein de choses avec humour!!! En tout cas, Natsumi a clairement un problème d’alcool et même si on en rit, son entourage voudrait vraiment qu’il arrête de boire. Lui-même dit tout le temps qu’il devrait arrêter xD (sans succès, en plus il bosse de nuit dans un bar de travestis où il exerce en tant qu’hôtesse ^^; oui oui, « concierge le jour, hôtesse de nuit » ça pourrait faire un film…). Ima utilise ce même type d’humour pour se moquer de sa propre flemme ^^ (ou de ses 19 moineaux -__- ).

          Boku no yasashii oniisan a été longtemps en pause en scans. Puis ça a pas mal repris là 🙂 . J’aimerais bien que le volume 5 (dernier) sorte à Taïwan. Mais on dirait que c’est mort 😦 . à un volume. Un chiffre maudit: j’attends aussi le volume 5 (dernier) de Tsuratsura waraji de Natsume Ono >_< chez ce même éditeur.

          Les années 90 je n'ai pas l'impression que c'était hier ^__^ . As-tu relu les anciens CLAMP avec épaulettes? Haha 😀 blague à part, j'ai revu Friends une fois. Purée ça fait mal les vêtements 😮 .

        2. Bah pour le coup c’est inversé toi tu commences par les ouvrages « classiques » et moi par ses BL 🙂
          Sinon je suis un peu dans le même cas, je lis les BL d’un auteur quand le reste m’a plu mais ce n’est pas toujours le cas comme ici avec Kumota, pour le coup je vais voir comment elle traite ses histoires sans BL.

          Effectivement dans le cortège des cent démons, c’est une histoire = un chapitre, donc ça va assez vite mais je trouve qu’elle prend son temps même si tout va rapidement dans d’autres j’ai l’impression de voir l’histoire en accélérée. Ceci dit elle est très prolifique malgré ce qui semble être une flemmingite légendaire (je me rappel ses anecdotes dans les cents démons où elle nous parlait de ses années fac à jouer aux cartes…)
          J’ai l’impression que c’est dangereux de travailler dans les bars au japon, les hôtes et hôtesses (surtout masculin) finissent souvent avec des problèmes d’alcool ! XD
          « concierge le jour, hôtesse de nuit » ça pourrait faire un film => on dirait presque celui d’un super héros…

          Je n’ai pas relu les vieux Clamp dernièrement mais le coup des épaulettes me fait bien rire. Ah oui j’ai vu rapidement friends hier, ya des passages qui font mal…mais juste après j’ai revu « madame est servie » autant les hommes ça passent encore, autant les femmes…aouch. Et pour le coût t’en bouffe de l’épaulette 😀

        3. ça pour être prolifique, Ima l’est complètement 😮 ! Je suis assez étonnée justement, surtout quand elle n’arrête pas de parler de sa flemme LoL.

          Pour « Concierge de jour, hôtesse travesti de nuit », ça me fait trop penser au film Magic Mike xD.

          Chaque fois que je lis un vieux manga, je ne peux m’empêcher de me marrer devant les fringues. Mais les épaulettes, c’est quand même le pompon! C’est vrai que les femmes pâtissent plus, mais c’est sans doute du fait qu’il y a plus de modes chez les femmes que chez les hommes 🙂 .

  2. Je ne connais pas du tout cet auteur, tu m’avais déjà conseillé le cortège des cent démons mais je ne l’ai pas encore acheté 😥
    En tout cas ton billet me donne envie de lire ce BL. Je suis moi aussi assez septique quant au relation incestueuses que ce soit en BL ou en shôjo, mais parfois le thème est traité de façon plus intelligente. Je me souviens d’un one-shot shojo qui abordais le sujet mais qui était loin de tomber dans le cliché (j’ai oublié le titre -_-‘). Ici on dirait que c’est pareil 🙂

    1. Il y a un BL de est em avec une romance entre frères (pas de sang, évidemment). Moi aussi j’étais sceptique et finalement, c’était trop bien 😀 . Comme quoi ^__^ (c’est Yagate, Ai ni Naru, il existe en scan, mais Ao au lieu de Ai) c’est même devenu un de mes préférés d’est em (https://brainvsbook.wordpress.com/2012/07/06/yagate-ai-ni-naru-est-em/ mêmes appréhensions ici 🙂 ). Dans le BL de l’article, il est très peu question de cette relation « incestueuse », je te rassure. Ima a d’autres chats à fouetter, le héros ayant assez de mystères à résoudre sur ses bienfaiteurs !!!

      Il faut lire Le cortège des cent démons, je ne sais pas si tu aimeras, mais j’ai l’impression qu’on partage certains goûts, d’où le conseil 😉 ! Le cortège, tu ne le trouves pas en bibliothèque?

      1. non, il n’y est pas à la bibli. Je l’ai trouvé d’occaz sur le net mais j’attend de faire une commande groupé (et d’avoir des sous 😥 )
        j’irai voir le scan d’est em. Comme je retiens jamais les nom ça me dit rien, mais d’après ce que tu en dit je ne crois pas l’avoir lu

        1. Oh! Bonne réception! J’espère vraiment que tu aimeras! Si tu n’aimes pas, tu ne seras pas frustrée dans un sens (enfin, il n’y a pas d’intrigue).

          J’avais oublié (et tu as répondu avant lol) mais voici une chronique du est em:
          https://brainvsbook.wordpress.com/2012/07/06/yagate-ai-ni-naru-est-em/

          Cette personne avait les mêmes appréhensions aussi 😀 . C’est à cause du mot frères que j’ai failli ne pas l’acheter, et puis finalement, je l’ai pris en chinois (très difficile à trouver car pas à Taïwan, chez un petit éditeur, et c’est peut-être du pirate bien fait) car est em! Je ne le regrette pas.

          De même pour le BL de Ima, Boku no yasashii oniisan qui lui s’intéresse plus à la relation entre des frères (pas de sang, mais de famille recomposée, un jour je reporterai mon post de forum ici), m’a tout aussi surprise. Finalement, je ne fuirai peut-être plus autant devant le mot « frères » 🙂 .

        2. hahaha ! Trop drôle ! Juste après avoir posté mon commentaire je suis allé faire quelques recherches et je suis tombé sur cet article 🙂 J’ai commençais à le lire mais finalement j’ai décidé de lire le manga avant. Je viens de le finir 🙂
          Merci pour ce conseil. C’est du beau est em. J’adore la façon dont elle mets en scène les regards. Bon maintenant j’ai plus qu’à lire Ashinaga ojisantachi no yukue… Ah! non, demain je travaille… 😦 bon ben demain soir alors 🙂 (ouais parce que là il se fait tard et si je commence je vais pas vouloir m’arrter -_- )

        3. J’adore ce blog 😉 . Elle partage certains de nos goûts 😀 !

          Ashinaga Ojisantachi no Yukue n’est pas dispo en scans mais celui que tu dois lire, si tu veux découvrir les BL de Ichiko Ima c’est vraiment Otona no mondai (si tu dois en lire un seul d’elle, c’est LUI). Lui est dispo en scans dans sa totalité, et c’est un one-shot. Il y a les mêmes problématiques sur l’homosexualité, et le tout est plutôt original car le couple homosexuel de la série n’est pas constitué du héros!

          Bon courage pour le boulot 😮 !!!! J’en ai bien besoin aussi 😦 .

        4. j’aime beaucoup aussi mais comme je suis super nulle en anglais, j’ose jamais commenter -_-‘
          Bon, Yagate est lu, aimé et même commenté 😀 Merci pour tes précieux conseils ❤
          Maintenant je vais aller voir du côté de Ichiko.
          Lre ou dormir là n'est pas la question 😉

        5. Haha dors c’est très important aussi 😀 !!!

          Pour Ima, il y a eu peu de BL traduits entièrement en anglais (Boku no yasashii oniisan et B Kyuu Gourmet par exemple). Après, il y a des histoires courtes comme Itoko Doushi (pas lu, je prévois un achat en chinois SI il est toujours là!) et Warawanai Ningyo (qui n’est pas mon préféré).

          Je commente difficilement aussi sur Brain VS Books! A force de lire, je n’ai aucune interaction et je ne trouve pas mes mots 😮 !!!!

          De rien pour les conseils O_O !!! Je suis contente que ça te plaise autant ^__^ j’ai l’impression que tu as des goûts de « vieille bique » aussi 😉 . Et super article sur Yagate, Ai ni naru. Je me demande si les scantradeurs n’ont pas confondu Ao et Ai, parce que Ao veut dire bleu aussi, mais le kanji du titre se prononce Ai, comme amour (on voit d’ailleurs ce jeu de mots dans l’histoire).

          ERRATUM: On dirait que Boku no yasashii oniisan continue 🙂 !!! Le volume 1 semble être fini. J’ai adoré celui-là (pas encore acheté le volume 2) mais Otona No Mondai est recommandé, au moins c’est un one-shot (et ce serait dommage de s’en priver ^^ ).

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