Fancy Dance (ファンシィダンス) est un manga de Reiko Okano (Onmyôji – celui qui parle aux démons chez Delcourt) prépublié entre 1984 et 1990 dans le Petit Flower (プチフラワ) de Shogakukan. En 1989, Okano reçoit le 34ème prix Shogakukan dans la catégorie shôjo pour cette série. Au Japon, l’histoire de Fancy Dance s’étale sur 9 volumes (tankôbon), mais la série est (semble?) plus facilement trouvable en format bunko en 5 volumes. A Taïwan, Fancy Dance prend le titre 摩登和尚 (sous-titré Modern Monk, il s’agit de la traduction littérale du titre en chinois) en 8 volumes, chez l’éditeur Sharp Point Press (尖端). Chez cet éditeur, les manga des années 90 étaient souvent affublés d’un sous-tire en anglais (Marginal de Moto Hagio est par exemple sous-titré Infertile World). Le succès de Fancy Dance fut tel que le manga a connu une adaptation filmique réalisée par Masayuki Suo.
L’histoire se penche sur Yôhei Shiono (塩野陽平), étudiant branché qui vit à Tokyô au début des années 80. Véritable citadin des temps modernes, il aime fréquenter les endroits « in » de la capitale, fait partie d’un groupe de rock baptisé les Flamingos et surtout, il aime son look, choisissant ses tenues avec grand soin. Le seul problème dans sa vie, c’est sa famille et surtout son père: il est le moine bouddhiste d’un temple d’une petite ville de province, et Yôhei doit hériter de ce temple, vu qu’il est le fils aîné. Il a bien un petit frère, Ikuo, mais surprotégé par sa mère, il a été diagnostiqué « trop fragile psychologiquement ». Entre autre, Yôhei fait la connaissance de Masoho (赤石真朱), jeune femme tout aussi belle et fashion que Yôhei et au caractère bien trempé. Les deux ont visiblement des sentiments l’un pour l’autre, mais Yôhei doit tout de même suivre sa formation de moine dans un monastère pendant plusieurs années, ce qui le coupe de sa bien-aimée.
Reiko Okano a dû batailler avec son éditeur, si on en croit les dires de Frederik Schodt dans son Dreamland Japan, pour écrire sur un moine bouddhiste, tellement le sujet semblait ringard à cette époque au Japon (et sinistre, les moines bouddhistes étant plus associés aux funérailles qu’autre chose). C’est peut-être pour cela que Okano a dû rassurer un peu son public en inscrivant l’histoire dans un Tokyô très moderne entre discothèques et autres fringues à la mode. Le début est plein d’humour et un peu ringard, c’est une comédie sentimentale qui prend son temps (on est dans les années 80, le premier bisou c’est jamais tout de suite!). Pour autant, Okano n’est jamais ennuyante dans le sens où le couple prend un peu son temps pour se former, mais pas trop de quiproquos ou autres comportements puérils faisant allonger la sauce. Côté dessins, on retrouve le talent graphique de Okano.
La relation entre Yôhei et Masoho est très humaine et évolue petit à petit, les sentiments se développent mais les personnages sont souvent en proie à des réflexions, surtout Masoho qui s’interroge beaucoup sur la notion de liberté et du couple. Car la liberté est un thème central pour cette jeunesse qui tente de croquer la vie à pleine dent, Masoho ne veut pas « changer Yôhei », et c’est une des difficultés l’empêchant en quelque sorte d’accepter ses sentiments amoureux. J’ai malgré tout eu un peu de mal à lire cette partie, entre les noms de groupes, d’endroits et le côté un peu ringard (puis faut dire que j’étais là pour voir des moines!!!). Cette partie sur une jeunesse insouciante, vu le contexte économique du Japon, m’a fait penser à Tokyô Girls Bravo de Kyôko Okazaki, ou à PIL de Mari Yamazaki. Dans les deux cas, la musique est très présentes et les vêtements très datés (ou du gros n’importe quoi… si j’arrive à prendre des photos). La narration est un peu ancienne aussi, Okano s’attarde beaucoup moins sur les personnages secondaires que dans les manga qu’on peut lire de nos jours, l’histoire se centrant vraiment sur le héros Yôhei, puis Masoho, qui tient le rôle féminin principal.
Le tout décolle avec le volume 3 lorsque Yôhei suit enfin la (tant attendue!!!) formation de moine dans un temple bouddhiste Zen (école Sôtô d’après Schodt). Là, finie l’ambiance ringarde pour aller dans un monde clos, sévère, austère, pleine de personnes sans cheveu. La vie dans le temple est très détaillée, de même que la formation. J’ai malheureusement été victime de flemmingite du dictionnaire, et il se trouve que je n’ai donc pas tout compris aux différents grades. On reconnaît le côté toujours détaillé et érudit des manga de Okano. Toujours est-il que le tout fut passionnant, et à partir de ce moment, je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à quitter les pages de Fancy Dance. Pour autant, l’ambiance n’est absolument pas austère, bien au contraire. Car Yôhei, accompagné de son petit frère, se fait de nombreux amis lors de cette formation, et ceux-ci ne sont pas les derniers pour la déconne! Même si les repas sont frugaux, l’alcool interdit, la viande proscrite, la vie chaste, les jeunes sont toujours pleins d’énergie et d’entrain pour tenter d’enfreindre les règles et s’amuser, donnant lieu à de multiples punitions et donc, pas mal de moments rigolos (le KFC, le matage de Saint-Seiya en cachette, les beuveries, le karaoké, le taxi). Côté dessins, je suis gâtée, entre les bâtiments, les tenues de moines et ces jeunes hommes chauves. Et puis il faut dire qu’au niveau du visage, Yôhei se Seimei-ise…
Yôhei est un héros décidément attachant. Il sait se montrer très drôle et un peu idiot, mais il lui arrive souvent, même avant sa formation bouddhiste, de réfléchir sur beaucoup de choses, sur la vie, sur l’être humain. Il progresse sous nos yeux lors de sa formation, et finit par apprécier la vie au temple et surtout les instants de méditation. Alors qu’il pensait partir une année, Yôhei reste plusieurs années au monastère, et plusieurs vieux moines s’attachent à lui. Le retour à la ville s’avère difficile, de même que le retour avec sa bien-aimée. Tout au long de la formation, Masoho et Yôhei restent en contact au moyen de lettres, et on voit tout de même les deux évoluer chacun de leur côté. Masoho finit par trouver un boulot de bureau, en tant que OL (office lady, un job qu’on voit souvent dans les manga comme une espèce de moyen pour rencontrer des hommes ayant une situation stable…), mais se montre plus travailleuse que je ne le pensais, et monte peu à peu les échelons. Elle se voit comme une femme indépendante économiquement parlant.
Le mariage est une discussion souvent abordée lors de discussions entre copines, et tout cela me paraît bien loin (déjà que je n’y pense jamais…) aujourd’hui, car toutes même lors des années étudiantes, désirent trouver un mari. Parmi les amies de Masoho, on s’intéresse à l’une d’entre elles restée célibataire lors d’un chapitre, voyant tout son entourage se mettre en couple (elle devient professeur d’anglais et mate les voyous, elle m’évoque un peu une Gokusen). Au final, elle connaîtra aussi le « bonheur », évidemment. Il y a quelque chose de daté dans ces histoires de mariage et de couple. Et même Masoho, finalement, s’inquiète de la direction qu’elle veut donner à son « couple », se demande ce que « veut » Yôhei, attendant plutôt sagement son amoureux qui doit descendre de la montagne, une partie de la personnalité de Masoho qui m’a quelque peu étonnée. C’est sans doute le contexte social de l’époque, un peu plus coincée sur ces histoires de mariage. Et puis il ne faut pas s’attendre à grand chose à part quelques bisous entre Masoho et Yôhei, celui-ci étant un homme correct (après, c’était plus difficile au milieu du manga).
La famille de Yôhei est assez peu abordée, mais chaque fois qu’elle est mise en avant, c’est souvent un bon moment de rigolade. Il faut dire que la dynamique entre tous les membres est cocasse. Yôhei est souvent jaloux de son petit frère Ikuo, qui parvient souvent à se faire aimer de tous, que ce soit dans la famille ou pendant la formation de moine où il n’est pratiquement pas puni! Il a un don pour éviter les ennuis, et n’a même pas besoin de se battre contre son père pour pouvoir faire partie d’un groupe de rock. Même avec les filles, la vie lui sourit! Tout ceci attise la jalousie de Yôhei qui n’hésite pas à lui jouer de mauvais tours. Quant à Yôhei et son père, l’engueulade ayant lieu au début du manga est juste tordante, avec le père qui finit par hurler un « OH MY BUDDHA! », réminiscence de l’humour Okano, celle-ci aimant tant faire dire des « OH MY GOD » dans son Yômi Henjô Yawa, et je suppose que ce doit être le cas dans Onmyôji aussi. La mère n’est pas mal dans son genre, à surprotéger son Ikuo chéri, une belle femme qui arrive même à attirer de vieux moines (au grand dam de Yôhei…). Que dire alors de la grand-mère, farceuse au possible, et lisant son roman SM lors d’une cérémonie bouddhiste pour l’âme de son défunt mari… Bref, une famille que j’ai regretté de trop peu voir, vraiment!!!
En bref, si vous le pouvez, il faut tenter l’aventure Fancy Dance. C’est très drôle, très bien écrit, les personnages principaux sont attachants et le trait de Okano est déjà très joli. Mais c’est surtout sur la formation au temple bouddhiste Zen que le tout s’envole vraiment, la description dans la vie au monastère marque une rupture graphique et narrative. Les deux derniers volumes, dans lesquels Yôhei revient en ville, sont tout aussi passionnants, entre réflexions philosophiques de Yôhei et doutes de Masoho, le tout ponctué de nombreux gags. Surtout, les personnages grandissent, on a sous les yeux un véritable passage à l’âge adulte sur plusieurs années (l’action se déroule entre 1984 et 1990) dans un environnement daté. Okano est une auteure pleine d’humour, parfois décalée (elle le prouve dans Onmyôji ou Yômi Henjô Yawa moins dans The Calling ceci dit), comme lors d’un chapitre dans lequel on laisse de côté notre héros et le Tokyô des années 80 pour… la Grèce Antique! Ce procédé m’a presque rappelé le fameux volume de Hôshin où Fujisaki parle de remplacer la série par un manga de sport. Un mot ceci dit, le tout peut être un peu long à lire, j’ai l’impression qu’il y a pas mal de cases dans une planche, et que les dialogues sont nombreux (le tout est peut-être biaisé du fait de ma lecture en chinois). On peut retrouver un article sur Fancy Dance dans l’ouvrage en anglais Dreamland Japan de Frederik Schodt (un grand merci à la personne qui me l’a prêté), puis une chronique sur le site italien Shoujo Manga Outline. [Ajout du 02/01/2015] Notons que les pages publicitaires de l’éditeur sont consacrées à Rumiko Takahashi, et en particulier Urusei Yatsura…
Tout ceci m’a malheureusement donné envie de relire Ikkyû de Hisashi Sakaguchi, aujourd’hui devenu bien rare (je me demande si il y a un problème avec les droits, il n’y a pas eu de réédition depuis celle de Vents d’Ouest il y a dix ans. L’édition taïwanaise semble également coûter un bras). J’ai été trop jeune et trop bête pour l’acheter à l’époque dans l’édition Glénat (l’édition Vents d’Ouest étant bien trop grand format, et le papier glacé pour du noir et blanc, sans commentaires, heureusement qu’il est dispo à la bibliothèque).
(images à venir… je ne garantis rien)
La machine est lancée et on ne t’arrête plus 😀
Je n’avais jamais entendu parlé de ce titre mais de manière générale j’aime bien quand cela fait référence aux années 80 (vestimentairement et capillairement parlant c’était une horreur mais bon).
Je me demande s’il existe des docu ou des « recherches » sur les OL (j’ai trouvé que « the accidental office lady » mais c’est le point de vue d’une américaine). C’est vrai qu’on les voit souvent (notamment en josei) et je m’interroge, car ce n’est pas juste un emploi mais, comme tu le dis, une place pour se trouver un futur mari, ça devient une sorte de phénomène de société. Dernièrement j’ai trouvé « Totsuzen Desu ga, Ashita Kekkon Shimasu » (un josei! :D) où c’est la 1ère fois que je vois la notion d’OL, de mariage et de femme au foyer vu comme ringarde par les femmes et les hommes (qui d’ailleurs ne voient pas d’un bon oeil les OL qui essaient de leur mettre le grappin dessus).
Bref… pour en revenir à ce manga, je trouve assez intéressant ce contraste que tu décris chez le personnage de Masoho : d’un côté elle se construit seule et s’épanouit dans son travail, qu’elle n’a pas l’air de faire en attendant un mari, et de l’autre elle base tout de même son avenir en fonction de celui de Yôhei. Est-ce que si Yôhei et elle se marient et/ou s’il lui demande d’arrêter de travailler elle l’aurait fait sans rechigner ?
La vie des moines des années 80 semble assez sympa 😀 (pas de viande je pense que j’aurais supporté mais pas d’alcool..beuh…)
J’ai fini Fancy Dance ce weekend et pour rester dans la ligne spontanée, j’ai écrit ce post! Et tant pis si je suis à côté de la plaque. Côté vie bouddhiste, le manga a aussi des bonus de témoignages de jeunes en apprentissage, et la vie semble quand même difficile. Seulement, Okano dédramatise beaucoup la situation de Yôhei. Apparemment, elle aurait redonné une image plus positive du bonze dans le Japon des années 80, toujours d’après Schodt.
Quant aux OL, je l’ai ressenti de cette manière en lisant les josei. Et pas que les OL d’ailleurs, toutes les nanas de 25 ans ayant un petit job ou étant OL voient le truc comme une espèce de club de rencontre matrimonial ^^; . C’est un aspect très gênant (pas que je sois très ambitieuse dans ma vie pro à moi) et j’ai trouvé Complément affectif rafraîchissant quand il est sorti, parce que l’héroïne veut se réaliser par son travail. Après, le travail d’OL, je ne le connais pas vraiment mais ce que je vois surtout dans les manga, c’est assez subalterne: photocopies, café, et (quand même hein) faire joli… Je ne me vois pas longtemps à ce poste. D’ailleurs, j’ai l’impression que sur la fin du manga, Masoho n’effectue plus ce genre de tâches.
Quant à Masoho, ça s’arrête juste après la proposition de mariage xD. Elle a beau avoir du caractère, elle a du mal à suivre le rythme de Yôhei et ses divagations sur le mandala (moi aussi d’ailleurs haha). Et puis Yôhei prend ses décisions, je ne sais pas trop vers quoi elle va s’embarquer mais elle est déjà bien énervée à la toute fin du manga 😀 ! Je pense vraiment qu’elle va finir par le suivre, même si boulot, indépendance tout ça, on est dans les années 80 et puis toutes ses amies lui donneraient aussi ce conseil. Le problème de Yôhei, c’est que le temple est dans une ville paumée, alors que la vie économique c’est Tôkyô. Je ne pense pas qu’il lui demanderait explicitement de cesser son travail, mais après, même quand un homme dit aimer l’indépendance d’esprit de sa partenaire, ce n’est pas toujours à prendre pour argent comptant >_< .
Il y a une réflexion autour du mariage dans les josei en ce moment, vu ce que tu as l'air de dire 🙂 . Enfin, dans la société japonaise même, je pense qu'hommes et femmes ont l'air de s'interroger sur le bien fondé de ce type de vie à deux.
Pas d’alcool je pourrai 😉 .
(au fait, pour le "vieille peau", je ne te visais pas, je trouve que j'en suis une (32 ans T-T ). Après quasi 20 ans de lecture manga, je pense qu'on peut parler de "vieille peau" haha).
Comme quoi le manga peut être d’utilité publique ! Si ça se trouve elle a su susciter des vocations !
Je parlais d’OL aux sens général, ça englobe tout les boulots de bas d’échelle où l’on se retrouve pas vraiment avec des postes à responsabilités en attendant de trouver un poste de femme au foyer à plein temps.
Ca renvoie par ex au manga « appelez moi hôtesse » ou l’héroïne à pour but de se trouver rapidement un mari (pilote ça serait bien) pour quitter son boulot. OL et hôtesse se retrouvent un peu (on sert le café à des gens) à la différence c’est qu’hôtesse semble être un emploi précaire avec un salaire qui n’est pas stable.
M’enfin ceci dit le cas de femmes qui font ce genre de boulot avec le même objectif matrimonial, ça existe aussi en France (c’est une certaine catégorie socio-culturel certes).
Il y a aussi la question du féminisme, des femmes très qualifiées se retrouvent à servir le café à des gros clients ou du rend service une ou deux fois à la photocopie et comme tu le fais teeeeellement bien, tu t’y retrouves préposé. Tout ceci fonctionne aussi avec le statut « stagiaire ».
Pour le couple Yohei/Masoho, même s’ils s’aiment, je ne vois pas comment se couple peut se construire parce qu’à ce stade ce n’est plus du compromis, l’un doit se sacrifier et Masoho semble bien partie pour être l’élue. Surtout s’ils doivent batailler/ s’énerver à ce sujet, ça va devenir invivable.
Ca me rappel tout ces reportages sur la femme japonaise « libérée » alors les études, le boulot, l’indépendance c’est sympa, elles se sont bien amusées maintenant retour à la réalité du foyer. Dans ce cadre, ça renvoie à From 9 to 5 : l’héroïne est prof d’anglais et doit se marier avec un bonze ( lui par contre est psychorigide et se met en quête de remettre l’héroïne dans « le droit chemin »). Je n’aime pas trop les histoires de cette mangaka mais ici le bonze est particulièrement abjecte dans sa façon de penser.
« un homme dit aimer l’indépendance d’esprit de sa partenaire, ce n’est pas toujours à prendre pour argent comptant » Effectivement…je ne demande si c’est pas pour que ces messieurs (dans les mangas j’entends) s’auto-congratulent ? « regarde ma femme : belle, intelligente –j’ai le gros lot-, elle m’a choisi moi plutôt que son travail. Elle a choisi l’amour (c’est bien connu les femmes font tout par amour…). » Un peu la femme trophée, le cheval sauvage que l’on a dompté (faut me pardonner la métaphore).
Je ne pense pas que Yohei lui aurait demandé, ça n’a pas l’air d’être dans le caractère du personnage que tu décris mais sans doute l’aurait il fait de manière implicite ou ça se fera par la force des choses.
Pour la réflexion, je ne dis pas que c’est dans tout les josei, je n’ai pas lu tout les josei disponible mais la question du mariage m’a semblé revenir souvent.
Surtout que le travail au japon prend une place énorme (tout le monde sait que niveau productivité c’est pas forcément ça) donc une relation semble délicat dans ce cadre. Il y a toujours le cas des couples qui ne se voit qu’une ou deux fois par mois et ceux qui sont carrément sexless (il y a avait un reportage très intéressant sur le sujet pour le coup je ne savais pas si je devais le trouver drôle ou pathétique ^^’)
Pas d’inquiétude, je n’ai as pris le « vieille peau » pour moi. Je peux être susceptible mais quand même XD
Je n’ai pas autant de bouteille que toi, mais de là à dire que 32 c’est vieux…Ah non ! Sinon ça n’augure rien de bon pour moi.
Vrai pour le phénomène des couples sexless. J’ai aussi vu un reportage sur ce phénomène, je me demande si ce n’est pas le même!
Pour les hommes qui « aiment » l’indépendance d’esprit de leur partenaire, il n’y a pas que dans les manga! En pays occidental comme la France et dans la vie réelle ^^; . Il n’y a qu’à voir quelle est le plus souvent la personne devant faire des sacrifices pour le couple, ou encore « concilier », une problématique malheureusement plus féminine que masculine. Demande-t-on à des hommes de « concilier entre vie professionnelle et vie amoureuse »… hmmm. Et tout à fait d’accord sur le truc du « cheval à dompter »! Dans un sens je suis contente que Fancy Dance se termine sur la note d’humour avec une Masoho énervée, en fermant les yeux sur la suite ^^; je suis lâche mais je n’ai pas très envie de la voir sacrifiée >_< .
Je te rassure je suis loin d'avoir lu tous les josei sur le marché, surtout que j'ai déjà mes propres lubies et fétichismes. Je n'ai pas lu Appelez-moi hôtesse par exemple, ni From 5 to 9 (j'aimais bien les couvertures, mais l'autre manga de l'auteure ne me donnait pas du tout envie… avec chantage et tout ça).
J'assume d'être une vieille peau ^__^ . C'est le manga qui me fait sentir ainsi. Je crois en avoir pris conscience quand je ne me suis plus sentie comme "cœur de cible", mais aussi, en lisant sur l'édition poche de Tokyo Babylon, un bandeau "par les auteurs de xxxHolic et Tsubasa Reservoir Chronicle" haha.
Au fait, comme tu as l’air de lire des scans, est-ce que tu lis Otoko no Isshou de Keiko Nishi?
Il y a de grandes chances que ce soit le même ! Si il y a la femme qui a eu 4 (?) enfants avec son mari sans que celui ci ne l’ai touché ou encore avec celui qui préfère aller dans une salle vidéo se mater un porno parce que ça coûte moins cher et c’est plus rentable qu’une copine oui ça doit être le même 😀
Ah mais je me doute bien que la France et le reste de l’occident n’est pas en reste. Pour les entreprises à un moment une femme va forcément vouloir des enfants et en avoir donc ça veut dire congé mat’ sinon arrêt maladie en cas de complication, il faut lui trouver un remplacement en attendant, voire former une personne etc…c’est des contraintes financières et de productivités.
Il y avait une entreprise (apple ou google) qui faisaient signer un contrat à ses employées dans lequel elles s’engageaient à ne pas avoir d’enfants dans les 5 prochaines années de la signature.
C’est vrai que c’est dommage que ça se termine comme ceci, ça fait un peu abrupte. Il manque une partie intéressante qui aurait pu être développé. Ou alors c’est justement parce que l’auteure de voulait pas la sacrifier qu’elle laisse à l’appréciation du lecteur la suite ?
Non mais l’auteur de From 5 to 9, c’est une spécialiste du chantage, manipulation, viol et syndrome de Stockholm. Son manga Honey Hunt par ex, à la même base que skip beat mais traiter différemment/ L’héroïne n’a aucune personnalité, aucun amour propre, elle tombe amoureuse d’un parfait conn*rd. Je crois que ça résume un peu tout ses mangas parus chez nous en fait 😀
« par les auteurs de xxxHolic et Tsubasa Reservoir Chronicle » sans doute ont-ils mis ça parce que ces deux mangas représentent la deuxième jeunesse de clamps chez nous ?
Oui j’ai regardé Otoko no Isshou (que j’aime bien). Pour le coup je me suis dit que Panini aurait du sortir celui là pour commencer, il ne fait que 4 volumes et non 8/9 comme ane no kekkon. D’ailleurs il y a des similitudes entre les deux oeuvres.
Pour Apple et Google, je n’arrive pas à avoir d’avis sur le fait que ces entreprises permettent de prendre en charge la congélation des ovules, pour que les employées puissent donner tout leur temps à leur entreprise. Quelque part, on a oublié la part d’humain et que oui, il est normal d’accoucher dans nos sociétés qui sont pas mal tournées vers l’utilité de l’être humain 😦 .
Sinon, oui, je crois bien que c’est le même reportage xD. Il y a aussi l’idée que les relations humaines sont devenues contraignantes, fatigantes.
Concernant From 5 to 9, le titre me donnait envie par sa couverture: on y voyait un moine (mdr)! Mais en effet, j’avais eu tellement d’échos sur les viols, le chantage, etc… que ça ne m’a pas donné envie. Puis l’éditeur étant Panini… Enfin, sans commentaire. Il faut dire que quand ses manga sont sortis, il y a eu ce fameux boom du shôjo romantique au lycée et le sujet me sortait par les trous de nez. J’avais même des envies de brûler ces manga pour que se vendent mieux Princesse Kaguya ou Le cortège des cent démons xD .
Pour Fancy Dance, il y a quelque chose d’un peu abrupte mais aussi très drôle. C’est aussi peut-être le côté shojo (je ne sais jamais si Petit Flower est plutôt shojo ou josei…) un peu ancien qui fait que ça se finit par un mariage et pas de suite. Je ne saurais dire. Ou une mauvaise blague de Okano xD vu son sens de l’humour.
J’ai feuilleté les scans de Otoko no Isshou. En effet, il y a quelques points communs avec Ane no kekkon sur le personnage féminin. Après, je ne sais pas ce qui est du personnage masculin. Nishi a un dessin intéressant, j’adore sa mise en page surtout. Après, je trouve que ses personnages féminins ont une apparence très frêle et très jeune par rapport à leur âge 😮 (très « fragiles » physiquement aussi ^^; peut-être pour que le personnage masculin paraisse plus grand et protecteur? Je ne sais trop). En tout cas, je trouve aussi que Panini aurait plutôt dû sortir Otoko no Isshou 😦 .
Quant à Clamp, je me demande même si xxxholic et Tsubasa ne constitueraient pas une troisième jeunesse 😀 . RG Veda et Tokyo Babylon mi-90, Card Captor Sakura début du siècle, puis ensuite xxxHolic et Tsubasa. T-T
Disons que c’est à double tranchant, ça part d’une intention qui semble louable au départ qui mais est, je trouve, assez vicieuse. Ca serait encore une avancée pour les femmes dans le contrôle de leurs corps : avoir des enfants si elles ont en envie et quand elles ont en envie. Mais de l’autre c’est donner le contrôle de son corps à l’entreprise. Après il y a la question d’étique et de moral, il y a des gens qui ne voient pas d’un bon oeil le fait de pouvoir ouvrir un frigo et se servir en organes, foetus, cellules, etc…
Oui il y a cette idée que les relations humaines c’est devenu pénible car il faut les entretenir. Le débat auquel j’ai assisté lors de la projection du documentaire laissait aussi entendre que c’était une nouvelle forme de machisme et de misogynie. Puisque ça l’air contraignant pour certains hommes de prendre du temps avec une femme : aller au ciné, resto, passer du temps ensemble… et pas avoir forcément un acte sexuel en retour. Alors autant être bien servie par soi même. De souvenir ça donnait cette impression qu’il faille entretenir une femme pour avoir éventuellement des relations sexuelles (sauf qu’à la différence d’une prostitué on a pas de garantie de sexe) mais aussi que s’occuper d’une autre personne que soi c’est pénible.
L’excuse de l’homme qui est trop fatigué pour avoir un rapport, ça rappel l’excuse des femmes d’avoir la migraine. Sauf que pour l’une c’était ce qui semblait le seul moyen, la seule parade, pour éviter un compagnon/mari empressant alors que l’autre semble être par flemme et mauvaise volonté.
J’ai connu cette auteure avec Hot gimmick qui est le premier shojo que j’ai rencontré qui parlait de la sexualité des ados (il y avait sans doute d’autres avant mais c’est celui ci qui m’a marqué). Ce qui changeait forcément des amourettes lycéennes fleur bleu donc j’avais apprécié ce manga pour ça. Sauf qu’avec le recul, je m’aperçois qu’il y a de nombreux défauts. Le frère amoureux de sa soeur, mais en fait comme ils ne sont pas reliés par le sang ça va (arrrgh!! ce cliché me sort par les yeux) etc etc.. bon je n’ai pas tout lu d’elle mais de manière globale je n’aime pas ces personnages, leurs actions et leur réactions que je trouve parfois malsaine. « Le préféré de la prof » c’est le pire ^^’
Aaah le cortège des 100 démons, j’ai tout les volumes paru en VF (ce qui fait peu), j’aurais aimé voir la suite, notamment parce que la Némésis du héros venait juste de faire son apparition. J’appréciais le pauvre héros et toute sa famille ( et le fait qu’on se rende compte qu’ils ont tous, à différents niveaux, un don). Par contre c’est moi où on essayait de caser Ritsu avec sa cousine ?
Ane no Kekkon et Otoko no isshou se ressemblent pas mal, déjà dans les personnages féminins (physiquement et au niveau du caractère) en plus elles sont toutes les deux sensées avoir autour de la quarantaine. Cependant les hommes aussi se ressemblent dans le fond, notamment dans leurs obsessions, le comportement de leurs secrétaires se ressemblent assez également. Je vais finir par dire que c’est la même histoire XD D’ailleurs, je ne sais pas si je dois trouver l’attitude de Makoto dans ane no kekkon flippante, pathétique ou bien romantique…
Effectivement ça serait plus une troisième jeunesse pour Clamp 🙂
Totalement d’accord pour le côté à double tranchant de cette histoire d’avoir ou non des enfants. En tout cas, ça a aussi été débattu, et certaines y voient aussi un moyen de contrôle pour s’immiscer encore dans le corps des femmes voir qui veut ou non des enfants.
C’est bien le même reportage ^^ . Moi aussi j’ai trouvé ça incroyablement misogyne ce type dire qu’il faut en plus donner du plaisir à l’autre! Non mais oh quoi allô! J’étais sciée… En même temps, on montrait aussi des femmes disant que le sexe ne les intéressait tout simplement pas/plus aussi. En tout cas, il y a quelque chose d’intéressant sur ce phénomène de relations humaines à entretenir, et cette flemme.
Je ne sais pas si tu veux être spoliée sur Le cortège des cent démons mais je continue en chinois et je me régale toujours ^__^ . La famille aimerait bien caser Tsukasa et Ritsu en effet ^^; … Les oiseaux aussi! On découvre un oncle qui a aussi des pouvoirs comme Ritsu, et qui lui ressemble (vive le dessin très varié d’Ima…). Il y a une surprise concernant Tsukasa aussi. En tout cas, l’arrêt du Cortège m’a brisé le cœur et Doki-Doki a bien compris comment faire pour vendre xD quand on voit le catalogue d’aujourd’hui. Je me souviens que lors de l’arrêt, l’éditeur disait qu’il reviendrait sur Le Cortège si les finances le permettaient. Mais le catalogue n’est plus tellement du même style aujourd’hui! J’aimais beaucoup Shiori & Shimiko aussi (découvert sur le tard). Je regrette amèrement d’avoir acheté Le Cortège d’occasion à l’époque, je n’avais pas conscience de tout cela 😦 .
J’ai l’objectif d’acheter et lire tout ce qui est sorti en chinois de Ichiko Ima. Et puis pourquoi pas en faire un long article, sur tous ses manga, ses BL comme ses manga fantastiques. Je ne sais pas si j’y arriverai. En tout cas faut se magner pour les achats je pense (j’ai peur des manga épuisés à Taïwan, c’est tellement fréquent…). Au départ, je voulais seulement lire Le Cortège et puis en découvrant le reste, c’est toujours aussi charmant ^__^ . Même ses BL, j’attendais vraiment du truc de base en réalité.
Une des raisons qui fait que je n’ai pas acheté Ane no Kekkon, c’est le mec O_O. Et puis la réaction de l’entourage de l’héroïne. Oh oui, même si il harcèle, même si il a l’air malsain, du moment qu’il est beau, elle a de la chance d’être ainsi harcelée… Ah bon?! J’essaierai de lire tout de même Otoko no Isshou en scans car ça m’intrigue, j’y peux rien!!!!
Merci pour tous ces commentaires ^___^ !!!
Je pense que le reportage au delà de l’aspect sexuel, montrait un reflet de notre société basé sur la consommation et l’immédiateté. Des relations ça se construit et ça s’entretient or aujourd’hui nous sommes dans une société très individualiste et qui consomme les gens comme des produits.
Le spoil dans la plupart des cas ne me dérange pas, surtout quand il s’agit d’une série dont je pourrais jamais voir la suite en VF ! Donc si tu veux balancer te gêne pas XD
Ce qui est amusant, c’est que l’on a l’impression que le héros est le seul spécial mais plus on avance plus on se rend compte qu’il n’est pas tout seul, ce qui diminue un peu son aura. Mais le pauvre, j’ai toujours de la peine pour lui quand il essaie d’avoir une vie et une scolarité normale et que ça foire à chaque fois. En plus j’aimais bien le couple Saburo/Akira, je les trouvais mignons.
C’est vrai que leur catalogue est basé sur des séries courtes (sauf quelques exceptions) et plus orientés actions. J’ai aussi acheté le cortège en occaz des années plus tard parce qu’avant je n’avais pas les moyens (je ne les ai toujours pas d’ailleurs ^^’). D’ailleurs ça me fait penser que j’ai 2 volumes de la série en double…
Bon courage pour ton challenge Ima !! Perso j’avais des challenges basés sur certains auteurs mais uniquement en vf. Hâte de lire cette note si un jour tu trouves le temps et le courage de la faire.
Ben bizarrement, Makoto a un comportement que j’exècre quand je retrouve chez certains personnages (notamment en shojo, décidément j’ai l’impression que cette catégorie cumule les défauts) mais là ça passe…sans doute parce que l’héroïne contre balance ça (elle n’est pas une biche effarouchée) et que souvent les scènes sont drôles (les petites cases de fin aussi). Faudrait que je relise mais j’ai pas l’impression qu’elle est dit ouvertement aux gens qu’il la harcelait, ni même qu’eux s’en soient rendu compte.
Otoko no Isshou est sympa, j’aime la flegme des deux personnages. Ceci dit, l’homme a aussi un côté harceleur, enfin plutôt de celui qui s’incruste dans la vie de l’héroïne en clamant qu’ils vont se marier (parce qu’elle va forcément, selon son point de vue, tomber amoureuse de lui). Faut vraiment que j’écrive cette note (donnez moi du temps, des journées de 48h et des nuits de 8h de sommeil ;___;)
Ah mais de rien pour les commentaires, c’est toujours un plaisir 🙂
100% d’accord sur l’aspect société de consommation des relations humaines!!! C’est vraiment en cela que j’ai trouvé ce reportage intéressant, et j’ai le sentiment qu’on se dirige un peu vers ça ici aussi.
Il faudra que je relise Ane no kekkon avec moins un oeil moins sévère. Mais ça m’avait choquée ^^; !!! J’ai l’impression que parce que Makoto est beau, ce que vit l’héroïne n’est pas VU comme du harcèlement par l’entourage 😮 . J’ai un poil du mal avec le côté harceleur ^^; mais je lirai Otoko no isshou! Et vive la note à venir ^__^ !
Pour Ima, il faudra déjà que j’arrive à acheter les manga. Je n’ai pas de problèmes financiers MAIS je me suis lancé un défi. En même temps, j’ai peur que certains deviennent indisponibles, vive Taïwan >_< . Ce qui veut dire, privation de manga VF encore T-T .
MEGA SPOILERS SUR LE CORTEGE DES CENT DEMONS
Le cortège des cent démons est scanné, j'ai vu le volume 7 traduit 🙂 . En tout cas, toujours est-il qu'il réussit à aller à la fac et même à avoir un peu de vie sociale en dehors de ses deux cousines et des yôkai! Puis il y a l'oncle, Kai, enfermé depuis 26 ans dans le monde des yôkai et qui arrive au volume 10 😉 . Il y a évolution du côté de Tsukasa à la fac: elle a un petit ami… malgré tout, la mère et la grand-mère aimeraient trop la voir avec Ritsu xD . Pour le moment, les deux sont solidaires et s'entraident beaucoup, mais ne sont pas amoureux. Cette relation fait même débat sur un site chinois sur la BD appelé Manga Talks (pas pu tout lire, j'ai du mal T-T ). Quant à Akira et Saburo, tu vas être déçue 😦 . Surtout Saburo qu'on ne voit plus trop car plus d'énergie pour rester ici (sauf sous la forme d'un coq). Bref 😦 pauvre Akira.
C’est peut-être moi qui ai été très laxiste avec le comportement du personnage. Effectivement le fait que Makoto soit beau (le soit devenu) est vu comme une bonne chose. Ceci dit on a peu (moins) de préjugés à l’encontre des gens beaux.
J’ai aussi du mal avec ce côté là généralement mais là ça passe….va falloir que je comprenne pourquoi XD
Le hic avec otoko no isshou c’est que comme il n’est pas traduit entièrement, je ne comprends pas tout. Certaines scènes sont compréhensible mais d’autres méritent des explications. C’est frustrant parce que je ne peux que supputer la relation avec la grand-mère. D’ailleurs ça me fait penser qu’un film va sortir en 2015, je voudrais bien voir ce que cela donne (faite un bon film pas un telefilm drama). Je vais vraiment essayer pour la note j’espère avoir un peu de temps ce week-end.
Merci pour les spoils 😀
j’avais jeté un oeil au volume 7 pour le reste, je peux juste me contenter de regarder les images en espérant comprendre… le design de Ristu a légèrement changé au film des volumes.
L’oncle prisonnier le pauvre, décidément ils sont pas gâtés dans cette famille ! Et personne s’en est inquiété ? ou alors ils pensaient tous qu’il était parti quelque part sans donner de nouvelles… j’espère pour lui qu’il n’est pas trop traumatisé.
J’aime bien la relation complice entre Ritsu et sa cousine, par contre je ne sais pas si je les verrais ensemble (ils sont cousins).
Ah non ! Rendez moi Saburo ! Akira avait réussi à le retrouver lors du Obon, ça peut pas se finir comme ça !
On a tous une faiblesse! Moi aussi il m’arrive souvent d’être indulgente aussi donc 😀 . Quoiqu’il arrive, le travail de Nishi est intéressant. En effet, j’ai vu une annonce pour le film. Vraiment, Panini aurait dû opter pour Otoko no Isshou.
[SPOIL LE CORTEGE DES CENT DEMONS]
Pour Akira, elle s’est résignée et va même faire des rencontres en vue d’un mariage. Snif. On dirait que dans le volume 18-19 (je ne me souviens plus trop car j’en ai lu pas mal d’un coup) elle commence à se lier à un type qui a aussi des pouvoirs.
Je ne pense pas que Ritsu et Tsukasa finiront ensemble. Mais petit à petit, ça bouge un peu dans la série finalement. Le dessin aussi, ça ne se voit pas comme ça mais en relisant les premiers volumes, je me suis fait la même réflexion ^__^ .