Tomoko Yamashita fait partie de ces femmes mangaka ayant débuté au milieu des années 2000. Un peu à l’instar de Fumi Yoshinaga (je les associe souvent ensemble bien que leurs histoires et leurs styles soient pourtant différents), Tomoko Yamashita a un pied dans plusieurs catégories éditoriales: elle a débuté dans le BL (et y reste encore), mais écrit aussi pour des magazines seinen et josei (ou shôjo adulte, le terme de josei faisant débat). Côté shôjo adulte, elle est plutôt coutumière du Feel Young. Elle travaille souvent sur des séries courtes ou des histoires courtes se déroulant souvent dans un univers quotidien. Je tenterai (je ne promets rien) de revenir un jour plus en détail sur la mangaka.
The Night Beyond the Tricornered Window est une série prépubliée dans le Be x Boy (Libre Shuppan) depuis 2013. Bien que je l’ai lue en chinois (édition Tong Li Comics), la série est disponible en édition américaine chez SuBLime (uniquement en numérique, sans version papier prévue, hélas). La série est actuellement en cours (il y a 5 volumes au Japon, 4 aux Etats-Unis et 3 à Taïwan) et pour une fois, Tomoko Yamashita nous offre un BL dont l’histoire s’étale sur plusieurs volumes. Pour les curieu-x-se-s, d’autres manga de l’auteure sont disponible en version papier chez NetComics: Dining Bar Akira et Black Winged Love. Il y a aussi d’autres BL en numérique sinon.
La série s’intéresse à Mikado (qui s’écrit comme « triangle »), banal employé d’une librairie portant des lunettes. Il a un pouvoir qu’il garde secret: il peut voir les fantômes, ce qui l’effraie plus qu’autre chose au quotidien. En retirant ses lunettes, il peut distinguer les fantômes des humains car ces derniers deviennent flous à cause de sa myopie tandis que les fantômes restent très nets. La vie de Mikado change le jour où il fait la rencontre de Hiyakawa, un homme très direct qui décide aussitôt d’en faire son assistant: il travaille en effet comme exorciste et a tout de suite repéré le potentiel de Mikado. En touchant Mikado, il peut aussi bénéficier de ses pouvoirs mais aussi amplifier le sien: il projette les fantômes par sa puissance spirituelle et s’en débarrasse ainsi. Un fil rouge se tisse autour du nom d’Erika, découvert lors d’une affaire de meurtres en série.
Connaissant un peu d’autres manga de Tomoko Yamashita (par mes propres lectures ou bien par celles qui en ont parlé), j’ai été happée par le caractère fantastique de cette série. De plus, il faut dire que le fantastique, c’est un peu mon dada, surtout les fantômes et autres exorcistes! Et puis un BL fantastique, ça me change un peu aussi (les tranches de vie, du moins en France, étant plus courantes à mes yeux mais ce n’est peut-être qu’une impression?). Toujours est-il que j’ai un peu sauté dessus dés que j’ai vu le volume disponible chez Tong Li Comics, dans une langue que je comprends (au moins un peu). Je n’en parle qu’aujourd’hui car je n’ai pas compris grand chose à ma première lecture, et je n’ai relu mon volume que très récemment (une envie soudaine au milieu du volume 25 du Cortège des cent démons… va savoir).
On retrouve donc Tomoko Yamashita et sa facilité pour créer des personnages de la vie de tous les jours. Comme dans d’autres de ses récits, ses personnages ont souvent l’air en colère ou mal à l’aise ou au bord de la crise de nerfs (voire de larmes) lorsque l’on feuillette ses manga, sans faire attention à l’histoire. Mikado, homme stressé par un pouvoir qu’il n’a jamais demandé, est de cette trempe. Ce qui tranche avec le caractère direct et posé de Hiyakawa, qui parvient à le traîner dans toutes sortes d’exorcismes très déplaisants (vraiment?). J’adhère donc au duo, surtout que le tout est parsemé d’allusions sexuelles bien qu’il n’y ait aucune romance à l’horizon ni coucherie pour le moment. Le fan service est présent mais intelligemment utilisé: car pour utiliser sa technique d’exorcisme, Hiyakawa doit comme par hasard toucher ce cher Mikado (qui n’a pas trop envie, lui), de même s’il veut voir les fantômes! Le mélange de fluide permet aussi ce partage de pouvoir (hum). Mais encore mieux, chaque exorcisme pratiqué fait « beaucoup de bien » à Mikado (eh oui).
Autre chose, l’aspect fantastique est réussi, et il y a un côté un peu glauque qui se dégage de cette série à travers son fil rouge, débutant lorsqu’un membre de la police criminelle demande l’aide à Hiyakawa afin de découvrir où sont cachés les corps d’un cas de meurtres en série. Ce n’est donc pas mignon du tout, loin de là. Le fil rouge lui-même promet d’être excellent, surtout sur la fin du volume où on découvre l’identité de ce troisième personnage qui deviendra sans doute très important…
En somme, Tomoko Yamashita parvient à nous offrir une série fantastique, policière, mystérieuse, avec du fan service bien exploité, le tout avec un scénario qui s’annonce passionnant. J’ai bien fait de relire mon volume en cherchant un peu dans le dictionnaire (car la flemme est malheureusement très présente chez moi) car je décide donc de continuer cette série que j’avais laissée en pause le temps d’y comprendre quelque chose! Si le numérique ne vous dérange pas, vous savez ce qui vous reste à faire. Vu la réponse de SuBLime quant à une version papier, je ne me demande plus trop pourquoi la série n’est pas sortie en France. J’espère un jour voir au moins un de ses manga chez nous (avec tout ce qu’elle a produit, il y a pourtant du choix)…
Pour l’édition américaine: site officiel de SuBLime qui propose en lecture gratuite le premier chapitre de la série.
Pour l’édition taïwanaise: 三角窗外是黑夜/山下朋子/東立. La série (on a du bol) n’est pas interdite aux moins de 18 ans, elle est donc disponible sur les sites de vente en ligne taïwanais tels que Books.com.tw pour une réception dans un pays étranger!
A lire également: la chronique de Khursten Santos, merci à elle et Jocelyn Allen pour la découverte de Tomoko Yamashita!
J’adore cette mangaka et je comprends toujours pas pourquoi elle n’est pas publiée chez nous. Ces titres sont pour la plupart court, tapent dans des registres et des thématiques variés. On a des yaoi comme s’il en pleuvait on pourrait au moins avoir un de ses manga chez nous ><
(surtout que la grande majorité des titres publiés sont pas d'un niveau folichon, ça rehausserait un peu le tout :p)
Bref… je connaissais pas the night beyond the tricornered window mais il y a des choses dedans qui m'intéresse dont le fantastique. Je suis presque à tendre des billets pour l'acheter.
Moi non plus je ne comprends pas. Cela fait des années que je connais la mangaka, mais j’hésitais à acheter ses manga en chinois ou en anglais: je pensais qu’avec un acteur en plus dans le BL (IDP en l’occurrence), cette mangaka si douée ayant même eu droit à un article dans le Zoom Japon (je ne suis pas la seule à l’associer avec Fumi Yoshinaga, on ne s’est pas concertés xD) et encore mieux le Coyote Mag (dont ce présent manga) allait enfin finir par débarquer dans nos librairies. Elle est prolifique, la plupart de ses oeuvres sont des one-shot, donc peu de risques. Son dessin n’est pas « compliqué » (on pourrait le dire pour des personnes comme est em ou basso, soyons folles). Elle cartonne au Japon, le succès critique et public a l’air là. Je ne comprends pas. Et à côté (je respecte tout de même le travail de découverte hein), les éditeurs nous sortent BL des titres de mangaka dont je n’ai jamais entendu parler. Evidemment, souvent dans la tranche de vie douce et romantique….
Non, vraiment, je ne comprends pas. Il y a pourtant du choix dans la production de Yamashita. J’ai commencé par son super josei HER (en chinois, et je dois le relire un jour car pas tout pigé…), ensuite The Night Beyond the Tricornered Window 1 (que j’ai un peu mis en pause comme je le dis ci-dessus), puis j’ai tenté ses titres en anglais comme Dining Bar Akira et Black Winged Love, et son talent m’a plus sauté aux yeux. Mon chinois est mauvais et se combine à la flemme du dictionnaire: la compréhension marche pour beaucoup de titres mais pas Tomoko Yamashita, une véritable galère (je viens de galérer semaine dernière sur Don’t Cry, Girl, les termes cochons touchant à l’entrejambe masculin me sont passés à côté T-T le plus croustillants). Cela est sûrement dû à la qualité de ses dialogues, et l’importance de ceux-ci pour comprendre les personnages et l’intrigue. Je sentais donc un énorme talent de la part de la mangaka mais un gros gâchis dû à ma propre fainéantise… J’ai encore Hibari no Asa en chinois à lire (j’espère moins galérer mais rien n’est sûr…)
Maintenant, j’hésite clairement à ne plus attendre les éditeurs français et essayer de me procurer tous ses manga en chinois (ses BL vont me poser problème, la plupart étant interdits aux moins de 18 ans T-T ). Sur Twitter, j’ai demandé à SuBLime si on pouvait un jour espérer The Night Beyond the Tricornerd Window en papier: la réponse fut négative, et sous-entendait un nombre de ventes insuffisant. La mondialisation aidant, je pense qu’on peut un peu se brosser. En Espagne (peut-être lis-tu l’espagnol?), Unmei no Onna est sorti.
Tout pareil. Incompréhension totale.
Elle a un trait assez reconnaissable (à la rigueur je pourrais lui reprocher de dessiner toujours le même type de personnage, graphiquement parlant), un traitement des relations et de personnages intéressants. C’est pas niais, c’est drôle et en plus quand je lis ses yaoi j’ai pas l’impression d’avoir les pages qui collent à cause de tout le fluide corporel.
Je ne savais même pas qu’on avait parlé d’elle dans coyote et zoom (bon en même temps je les lis pas/plus).
Alors peut être qu’on va nous la sortir de derrières les fagots, plus sans doute via le yaoi, certaines autrices que j’apprécie sont bien arrivées (Nakamura, Kumota…). Croisons les doigts.
Don’t cry girl est assez drôle avec ses blagues salaces et jeux de mots pourris, sans jamais virer dans le graveleux. Et ça s’amuse à déconstruire certaines choses.
En tout les cas tu es bien courageuse de te lancer dans la lecture en chinois dictionnaire à la main.
Non malheureusement je ne lis pas l’espagnol. J’ai acheté quelques mangas en anglais à l’occasion (Natsume Ono) mais c’est tout. Par contre, ça m’embêterait d’acheter ses titres dans une langue compréhensible pour moi, pour voir quelque temps plus tard que ça sort en français.
Après, qui n’a pas un trait reconnaissable? Et pourtant, leurs manga sortent bien EUX! Pff…
Tout à fait d’accord avec toi. C’est d’ailleurs là que je fais un rapprochement avec Fumi Yoshinata: ce côté intéressant dans les relations entre les personnages et surtout le côté adulte, pas niais.
J’étais tombée sur une capture d’écran d’un article qui lui était consacré dans le Coyote, car je ne lis pas ce mag non plus. Le Zoom Japon, il m’arrive de le prendre dans les restaurants japonais. Voici l’article en question. J’ai vraiment cru qu’avec ces articles, c’était peut-être l’heure de l’importation xD http://zoomjapon.info/2011/07/doss/les-femmes-mangaka-sont-la/une-etoile-est-nee/
C’est justement avec du Nakamura Asumiko et du Kumota Haruko que j’espérais voir aussi du Yamashita!!! Mais que nenni… ou encore ce sera (encore) pour plus tard. Je me demande parfois si je vais avoir la patience d’attendre (car pendant ce temps, certains manga vont devenir +dur à se procurer en chinois). Mais je serais un peu embêtée aussi d’avoir ses manga arriver en français et les miens en chinois. D’autant plus que je ne suis pas sûre que j’aiderais le titre en français… D’ailleurs, ça m’a fait ça pour Kumota Haruko et son rakugo shinju dont j’ai quasi la complète en chinois (manque le dernier) et qui est finalement sorti en anglais! A l’époque on m’a tellement dit que c’était sans espoir… jusqu’à l’arrivée d’un anime T-T (bon je ne me plains pas mes volumes sont compacts et très jolis, je n’aime pas ce qu’a fait Kodansha Comics finalement).
Je te crois pour Don’t Cry Girl, j’ai bien ri par moments et d’autres, pas compris les dialogues (ceux avec l’ami du nudiste, ça promettait de jolis moments pourtant xD). J’adore ce type d’humour un peu salace venu d’une femme mangaka d’ailleurs 😉 .
Quand je regarde les dernières annonces de IDP, j’ai l’impression (du moins graphiquement) qu’on rentre un peu dans le rang après certaines audaces comme Doukyusei, Canis ou encore Zhenniao (que je dois acheter UN JOUR)
Et sinon, honte sur Tong Li Comics qui a arrêté Butter (son seinen chez Afternoon qui parle d’un club de danse dans un lycée) alors qu’il ne restait plus qu’UN SEUL VOLUME.
Merci pour le lien !
Un bon article bien écrit, flatteur qui met bien en relief les points forts de l’auteur. Ca me fait d’autant plus crier intérieurement (POURQUOIIIIIIIIIIII ???!!!! TT).
On va ronger notre frein sinon on se transformera en vieilles personnes aigries à force de râler sur le pourquoi du comment.
C’est vrai que le rakugo ou la vie, ça a été une surprise de le voir adapté en animé et sur une plateforme française. J’ai toujours bon espoir que l’arrivé d’un anime issu d’un manga laisse entrevoir la possibilité de voir le manga traduit chez nous. Je vis dans le monde merveilleux des bisounours.
Des blagues salaces il y en a dans les mangas pour femmes et je les trouve souvent bienvenues (en tout les cas ça fait mouche chez moi), je me rappelle en avoir vu dans Kimi wa pet (même si parfois je me demandais si l’effet comique venait plus de la traduction).
Je n’ai pas accroché plus que ça à Zhenniao, malgré un contexte mythologique intéressant. Il faudrait que je reregarde. Mais si la tendance IDP que tu entrevoies se confirme, ça sera effectivement fort dommage…
Butter n’est pas mon favori de la mangaka mais je comprends que ça soit rageant de stopper à 1 volume de la fin, ça met toujours bien les boules ^^
En fait j’ai du mal à ronger mon frein (c’est un peu pour ça que j’ai ce blog, aussi, pour réussir à sortir et pester un peu xD). Je suis le genre de personne à avoir du mal à lâcher du leste (et ce soir, je viens d’apprendre des nouvelles sur La princesse vagabonde qui ne font qu’ajouter à cela…). Par exemple Onmyôji, bientôt 5 ans sans nouvelles depuis le volume 7. Je n’y peux rien…
Je pense que le rakugo ou la vie a une petite chance de venir chez nous, vu qu’il y a eu l’anime et une version US. je croise les doigts!
J’aime beaucoup les blagues salaces dans les manga pour femmes justement 😀 .
Pour ce qui est de Zhenniao, le côté costumé en Chine ancienne me donne envie. En tout cas, c’est l’un des titres ayant le moins de feedback de IDP, on peut penser qu’il n’a peut-être pas eu le succès escompté…
Je me dis que là où j’en suis, je n’ai même pas besoin d’être un homme pour avoir des boules… Je commence à fatiguer de ce que j’appelle le mangasochisme T-T
Ah ?Il se passe quoi pour la princesse vagabonde ? report ?
Ca fait partie des titres « à acheter » parce qu’ils sont plus cher que la moyenne et que j’ai pas de sous, surtout quand il a des dépenses imprévus (merci Angoulême).
Sinon je suis tout à fait d’accord, les blogs sont des lieux de libre expression 🙂
Croisons les doigts alors pour le rakugo et allumons des cierges !
« mangasochisme » c’est tout à fait ça. Ca devrait être remboursé par le sécu vu ce qu’on peut endurer comme stress et frustration qui influent sur notre bien être. Je suis sur qu’on peut faire un article sur des cas avancés et cliniques atteints de mangasochisme.
« quand j’aurai le droit de retourner en bibliothèque »
On dirait entendre quelqu’un qui s’est fait interdire de casinos ^^
Le titre a des zones de creux mais il est globalement plaisant avec des tas de choses intéressant (mieux que le drama en tout cas). Il est dans ma liste de trucs sur lesquels je dois écrire mais ça sera quand j’aurais vraiment du temps (pas avant des mois).
Je te laisse lire ceci: http://inukaka.tumblr.com/post/154476574458/the-production-of-song-of-the-long-marchchang-ge
Urban China n’a jamais communiqué (sûrement qu’ils ne peuvent pas…). Depuis janvier 2017, date de sortie du volume 7, on n’a plus de nouvelles. D’autant plus que les volumes 8 et 9 étaient prévus pour avril et juin. Et soudain, jour de sortie, plus rien. En fait, je me doutais d’un problème car je voyais aussi qu’à Taïwan et au Japon, ils étaient aussi au volume 7. Bref, ça a ruiné ma soirée mais la première à souffrir de la situation est sans doute Xia Da. J’espère tout de même qu’on aura la chance de lire tout ce qui est sorti soit jusqu’au volume 11, en français. Car il me semble que la série n’est pas un flop ici. Autrement, je vais me taper le chinois simplifié.
Je veux dire, faut vraiment manquer de bol… Je suis très fan de La princesse vagabonde, et je me souviens la joie que j’ai ressentie quand j’ai vu le volume en avant-première à Angoulême. Car ce titre, j’ai bien failli ne plus tenir et l’acheter en chinois (le simplifié m’a bloqué, de même que le contexte historique).
Avec mes histoires de budget, j’avais évidemment du retard: il me manque toujours les volumes 6 et 7. Et avec Angoulême aussi, ça ne s’arrange pas cette année (je suis déjà amputée de 30€ sur mars T-T)
Je pensais écrire un jour sur toutes ces frustrations… et appeler la rubrique mangasochisme!
Effectivement c’est d’une autre ampleur que ce que j’avais imaginé. Outre la maladie et le besoin d’une pause (ce que je peux comprendre), c’est le peu de scrupule du studio avec lequel elle travaillait qui m’estomaque le plus.
Ca me fait penser à Joker Danny (aussi chez urban china) en 2 tomes sans suite. J’avais lu quelque part que Old Xian (et son studio) travaillait avec un éditeur chinois pour la publication papier du titre. Sauf que l’éditeur a mis la clé sous la porte (je ne sais plus si cette annonce avait été faite de manière correcte vis à vis des intéressés), du coup le groupe tellement dégoûté ne veut plus travailler qu’en version numérique avec leur webcomic. On aura donc jamais la suite qui était initialement prévue…
D’après la date ça fait effectivement 1 an…et je prie pour que ça finisse pas en queue de poisson.
Le titre fonctionnait correctement en France ? C’est dommage qu’Urban China n’est pas communiqué dessus mais peut être comme tu dis qu’ils ne le pouvaient pas.
Plus on s’éloigne des titres grands publics plus on a de chance de subir la frustration d’une annulation, de reports, etc…
Pour ma part, je ne peux pas tout soutenir car je n’ai pas les moyens (financiers) de mes ambitions (d’achats).
Une rubrique mangasochisme, ça peut être sympa. Ca sera presque comme un blog thérapie.
et sinon, un jour, je terminerai Kimi wa pet (quand j’aurai le droit de retourner en bibliothèque). J’avais lu 4 ou 5 volumes, mais l’un après l’autre, ça a fini par me lasser. Mais le projet de le relire est toujours là!
Si je me souviens bien, j’ai Kimi wa pet dans un carton, pas besoin de retrouver le droit d’aller en biblio. D’ici là, le titre aura été supprimé des bacs des biblios de Paris, de toute façon, vu qu’il va encore se passer des années avant que tu ne rattrapes ton retard, ha ha !
Je n’ai normalement pas le droit aux prêts non plus hein 😀 . J’arriverai peut-être au bout de cela cette année ^^; . Si je parviens à rester « sage » (ce qui va être dur…). Le pire étant l’envie me refaire tout 20th Century Boys un jour car je n’ai jamais terminé la série! Merci en tout cas. Je me demande si Kimi wa pet, il faut le lire en plus espacé. J’avoue que les 4 d’un coup, ça m’avait lassé, notamment les problèmes de manque de confiance de l’héroïne.
C’est totalement futile et inintéressant mais pourquoi Yamashita n’a pas de tag à son nom ?
(Désolée si tu t’attendais au commentaire d’un(e) fan ou à une réflexion de haut vol)
tag si. catégorie non. mais je viens de créer une catégorie en même temps que tu as posté… disons que le blog est devenu totalement bordélique côté catégories, je trouverai un jour pour ranger tout ça!!!
Je ne sais pas si tu as déjà vu le lien mais urban china communique enfin sur le sujet :
https://www.manga-news.com/index.php/actus/2018/02/21/La-Princesse-Vagabonde-en-arret-de-publication-temporaire
C’était prévisible mais au moins nous sommes fixé.
Merci 🙂 . Sur Tw*tter, je me suis plaint que l’annonce ait été faite LE JOUR DU NOUVEL AN LUNAIRE. Parce que de la part d’un éditeur de BD CHINOISE (si c’était un éditeur manga, je ne dirais rien je sais qu’on s’en contrefiche de la culture chinoise dans ce milieu) bah ça la fait pas d’annoncer ça un jour censé être FASTE. Je réclamais une annonce, mais pas en ce jour…
Effectivement le moment était mal choisi ^^’
Par contre si le message met en avant le souci avec l’éditeur chinois (quoique à mots couverts, il fait juste le mort), rien sur les soucis avec l’autrice. Parce que même si dans l’hypothèse que le titre revienne à un éditeur plus consciencieux (soyons fous), est-ce qu’elle aura la force de le reprendre ?