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A-Un de Mari Okazaki – extraits

A-Un Mari Okazaki

Mari Okazaki est une mangaka que j’ai toujours trouvé intéressante, et ce depuis la sortie de Déclic amoureux à l’époque où Akata travaillait avec Delcourt (ça fait déjà dix ans!), même si je ne peux me vanter de l’avoir soutenue (et je le regrette aujourd’hui). Avec Complément Affectif, elle prouve qu’elle est également capable d’écrire une série longue comme des histoires courtes. Depuis, elle a sorti & qui s’est terminé au volume 8, puis s’est lancée dans A-Un (阿吽), un seinen prépublié dans le Gekkan! Spirits, première incursion dans la catégorie éditoriale étant donné que Okazaki était jusque là publiée dans des revues shôjo ou josei.

Un titre qui m’a intriguée dés l’annonce de sa sortie, déjà pour le côté seinen, mais surtout pour son sujet: des moines bouddhistes! L’histoire se déroule à l’ère Heian (l’époque de Onmyôji de Reiko Okano, à quand le volume 8?), ce qui promet des kimono. D’ailleurs, les kimono et le dessin d’Okazaki font bon ménage: quelques illustrations dans Complément Affectif, dans &, mais aussi une histoire courte du Cocon (un poil glauque d’ailleurs). Mais aussi et surtout, il s’agit des moines Kûkai et Saicho, fondateurs des temples Enryaku et Kôya (ce qui me fait penser à Sorata de X… souvenirs de vieille peau), d’après Manga-news.

Evidemment, je n’ai pas lu ce manga. Mais si vous voulez voir à quoi ressemblent les planches, Shogakukan propose des pages du premier chapitre ici. Il suffit de cliquer sur le bouton bleu de la page. Le découpage reste toujours aussi particulier.

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Le volume 1 vient de sortir, et je dois dire que les moines font un peu des têtes de psychopathes dessus. Encore plus de cernes que Sanzô dans Saiyuki!

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Pour information (si cela peut intéresser quelqu’un), la série & a commencé il y a quelques mois à Taïwan chez l’éditeur Tong Li sous le titre & ~ 兼職 (nom de l’auteure 岡崎真里) avec 2 volumes sortis. Espérons qu’elle ira à son terme. Pour le moment, je me demande si une sortie est envisageable en France. Pour A-Un, je ne sais pas du tout ce qu’il en sera. Il faut dire que le nom de Mari Okazaki n’est pas des plus vendeurs, et que les histoires de bouddhisme ne semblent pas non plus des plus attirantes…

Petit ajout: interview de Mari Okazaki sur Akata (faite dans le cadre du Feel Young, je suppose).

10 réflexions au sujet de “A-Un de Mari Okazaki – extraits”

  1. Ouais ! \o/
    J’ai toujours beaucoup aimé Ozaki, surtout pour son dessin, après j’ai du mal avec la narration parfois très…flou, diffuse. C’est un des auteurs que je suis mais dont je n’achète pas forcément les oeuvres -pas que je veuille pas mais financièrement il faut faire des choix-.
    Quand j’ai vu l’annonce de ce manga j’ai été assez étonné du changement de registre mais pourquoi pas ? La thématique « moine » n’est pas trop ma tasse de thé mais bon. En plus je te rejoins sur le côté bien cernés des personnages.
    Pour & j’ai des doutes pour le voir un jour en France, déjà pour la classification….par contre j’aime beaucoup les couv’ (comme celles de compléments) et le toubib, mais c’est une autre histoire.

    1. C’est vrai que la narration d’Okazaki n’est pas toujours évidente! Je n’ai jamais soutenu financièrement la mangaka. A l’époque, un pote achetait ses one-shot comme Déclic Amoureux, BX, Le Cocon, 12 mois, Après l’amour, la sueur des garçons… J’ai découvert Okazaki ainsi, mais les ayant lu, j’avais la flemme de les acheter! Surtout que je n’aimais pas trop acheter de one-shot à l’époque. Dans le délire josei, j’empruntais les Ebine Yamaji à cette même personne, je lisais un peu de Sakurazawa, mais Okazaki et Nananan sortaient clairement du lot. Ensuite, Vague à l’âme et Complément affectif étaient disponibles en bibliothèque. Avec Complément affectif, Okazaki passait un cran au-dessus, mais ayant lu 4 volumes, j’avais la flemme. Puis des personnes de mon entourage se sont mises à acheter cette série, si bien que j’avais encore plus la flemme, jusqu’à lire la fin en l’empruntant.

      J’ai acheté Complément affectif en occasion, car j’étais tombée sur une super affaire (je trouvais dommage de laisser passer ça)… Dans ce qui est sorti pendant Complément affectif, il y a aussi eu Shibuya Love Hotel et Effleurer le ciel, lus tous deux en bibliothèque. Pour le coup, j’étais un peu déçue, Shibuya Love Hotel était sympa (volume 1 pas non plus exceptionnel mais j’aimerais le relire) puis Effleurer le ciel ne m’a pas plu du tout. Pas lu Dernier Soupir, récit érotique que je n’ai donc pas vu en bibliothèque.

      J’hésite à m’acheter & en chinois parce que j’ai souvent la flemme de lire dans cette langue et de chercher les idéogrammes -__- (ce qui n’arrange pas mon niveau déjà assez faible). Tu l’as lu? J’ai parfois peur de la comparaison avec Complément affectif! En tout cas on a une fan du docteur ici: https://shinkeikaku.wordpress.com/2011/05/20/by-okazaki-mari/ haha 😀

      Moi aussi j’ai des doutes pour & en France: classification (l’essai josei de Komikku, Les fleurs du passé, est une déception commerciale), Okazaki ne vend pas des masses (je me demande donc si Akata ira de nouveau vers cette auteure, ils n’ont pas besoin d’un « boulet »). Pour les josei qui sortent, on les travestit souvent en seinen ou en shojo mais le mot est en quelque sorte devenu tabou =/ . Il y a eu un retour ces dernières années comme Kamakura Diary, Kids on the slope, Happy Marriage?! ou encore les trucs un peu érotique de chez Soleil. Mais rien de très « différent », comme ce qui était proposé en 2004, pas la même communication non plus d’ailleurs.

      En tout cas, on a eu de très beaux livres avec l’édition française de Complément affectif. Je les feuillette souvent, j’aimerais bien les relire 🙂 .

      La thématique moines me branche carrément ^__^ . Je suis sur Fancy Dance de Reiko Okano en ce moment, parce que la mangaka mais aussi parce que les moines! haha!

      1. Bizarrement j’ai tout Ebine Yamaji (enfin ce qui est sortie en français) alors que je dois avoir 2/3 oeuvres de Ozaki. Faut croire que je préfère les planches dépouillées à celles ultra-travaillées…
        Pour avoir lu complément affectif (de manière globale) effectivement elle prend le temps de poser les interrogations de ses personnages, et explore différente facette de la femme (un peu comme Kimi wa pet). Mais faut vraiment que je mette la main dessus (faut que je gagne au loto ça devient urgent).
        Par contre je n’ai pas lu/vu tout ces titres, certains je les ai juste feuilleté donc je ne peux pas trop dire grand chose dessus.

        Pour & pour j’ai lu, enfin vu que je ne lis pas le japonais, en le feuilletant en VO j’ai compris de manière global par contre je ne pourrais pas expliquer les tourments des personnages.
        Haha!! C’est justement à ce blog que je pensais, surtout que l’auteure avait fait une liste des hommes mûrs (et sexy) dans les mangas qui m’avait bien fait rire.

        A vrai dire je ne comprends pas trop ce « problème » avec le josei en France. Je veux bien que certains titres soient délicat car leurs styles sortent du lots. J’ai les fleurs du passé ( ça fait hui clos entre 3 personnages et ça avance doucement), ane no kekkon (ça doit faire 1 ans que j’attends le tome 4 en france, alors que le manga vient de se finir au japon)etc… certains titres fonctionnent, je ne sais pas si ça tient au coup de bol, à la promo, au style de l’auteur…Pour moi Happy Marriage?!/Private prince etc… du même auteur, fait très shojo dans certaines attitudes des personnages, même si ceux ci ne sont pas au lycé,. Je crois que c’est l’un des rares titres josei qui fonctionnent.

    2. J’ai lu tout Ebine Yamaji mais ça date tellement, peu de souvenirs! Mais j’aimais bien aussi, avec une grande préférence pour Au temps de l’amour, que ce soit le dessin ou l’histoire pleine de finesse. J’aime bien tous les types de narration je pense, sauf les trucs très « anime » à mon goût.

      Le problème josei (à mon avis):
      – déjà le lectorat de la bande dessinée au sens large est plus masculin que féminin
      – le manga de base est un shônen ou un seinen à la rigueur, mais un manga paraissant dans une revue ciblant plutôt un public masculin. Ici, le manga de ce type est considéré comme neutre…
      – le shôjo est déjà considéré comme un truc bien gnan gnan et ne marche pas. Le shônen marche beaucoup mieux que le seinen, de même pour le shôjo et le josei 😦 . De plus, les méandres d’une femme je crois qu’on s’en fout, ça laisse indifférent.
      – il y a dix ans, le josei du Feel Young qu’on a eu en France ressassait un peu les mêmes thèmes et un même style de dessin, ce qui a peut-être pu lasser. Sans parler d’un dessin très épuré et particulier, pas super « manga ». Et dieu sait que le dessin est important ici.
      – le josei du Feel Young aurait pu toucher un large public féminin. Mais je pense que le côté bande dessinée a peut-être fait du mal 😦 .
      Enfin, un article que j’aime bien sur le josei et à propos de Insufficient Direction de Moyoco Anno: http://www.punkednoodle.com/champloo/2014/02/26/the-silence-on-josei-manga/

      Quant à Ane No Kekkon, voici une nouvelle du Facebook de Panini 😦 . En gros, rien de prévu en 2015. J’avoue ne pas spécialement aimer cette série, mais elle a le mérite de sortir de l’ordinaire! C’est dommage pour celles et ceux qui la lisent en tout cas.
      – « All Rounder Meguru », « Ane No Kekkon », « Aozora Yell », « From 5 to 9 », « Full Metal Panic », « Girls girls girls », « Ikki Tousen », « Le secret d’Aiko », « Nosatsu no Junkie », « Princesse Kaguya », « Stardust Wink », « Makenki « , « Man-ken », « Dogs », « Kimi no Knife », « Red Eyes », « Sidooh », « Whistle ». Malheureusement il n’y aura pas de nouveautés sur ces titres en 2015. Si cela venait à changer, vous en serez, bien évidemment, les premiers informés.

      Quant à Happy Marriage?! je pense que c’est parce qu’il ne change pas beaucoup de l’habitude shôjo qu’il parvient à marcher. Je crois que le public manga n’aime pas trop changer ses habitudes et aime suivre les modes.

      1. Au temps de l’amour est sans doute l’œuvre que je préfère de ses travaux sortis en France. C’est pas parfait, il y a des choses sur lesquelles je tique un peu mais je trouve la relation entre les deux personnages principaux touchantes.

        Pour le cas du josei, je ne sais pas si je dois être en colère ou déçu. D’un côté, je vois souvent les gens se plaindre du manque de renouvellement des licences et des thématiques et dès qu’on leur propose autre chose, ça ne va pas car c’est pas comme d’habitude. Pourtant, je trouve quand France nous avons un grand choix. Je peux comprendre que nous n’ayons pas tous les moyens d’acheter les 100 nouveautés/séries qui sortent chaque mois et qu’il faille faire des choix.
        Je pensais que la proportion de lecteurs homme/femme était sensiblement la même.
        Le fait de dire que les méandres d’une femme on s’en fout, je trouve ça super sexiste, si c’est véridique ^^’ (je ne dis pas ça contre toi hein, mais si les gens se font vraiment cette réflexion). C’est sur que la thématique de la femme japonaise tournait souvent (toujours ?) autour de la question mariage/travail, être raisonnable/se laisser aller à ses envies, alors que chez nous notre réflexion autour de la femme diffère. Alors c’est certain, ça fait pas rêver dans le sens où l’on va rarement vivre de palpitante aventure dans des mondes fantastiques, ça reste dans le « réel » et le quotidien.
        Je n’ai pas trop de souvenir des josei d’il y a dix ans, sans doute que je n’avais pas encore la maturité pour que ce genre d’œuvre m’intéresse. Tout ça pour dire que je me rappel pas vraiment du style et des œuvres proposées ^^’
        J’aime bien Moyoco Anno, elle a touché un peu à tout les styles et les publics (jeunesse, féminin, masculin) après son style et son dessin son assez bordélique et brouillon, un peu à l’image de ses personnages qui ne savent pas trop ce qu’ils veulent et se cherchent. J’avais jeté un oeil à « Insufficient Direction » et j’avais trouvé ça sympa et drôle. Ca prenait pas la tête. Mais je trouve plus d’œuvres d’elle de l’autre côté de la Manche que par chez nous, ça leur plait peut être plus aux anglais ?

        Oui, je viens de voir pour Ane no kekkon. C’est à la fois une bonne nouvelle (on est fixé) et une nouvelle qui laisse un goût amer. Honnêtement, je l’ai assez mal. En gros, ça fera deux années sans rien, le titre n’étant pas très long, j’avais espéré au moins 1 vol/an. Je me rappel d’une interview où la personne qui s’occupait des collections (je crois), savait qu’avec ce titre ils n’allaient pas vendre des camions entiers (mais ça c’était évident) et que ça serait un titre délicat à la vente mais qu’ils suivraient. Jusqu’à présent, je n’avais aucun problème avec Panini et j’avais confiance en leur rachat de bonne conduite, donc j’espère qu’ils ne vont pas stopper.

        J’ai le même ressenti pour Happy Marriage?!. C’est peut être mérité ce succès, même si pour moi le titre n’a rien de spécial dans le sens où il ne se démarque pas vraiment.
        Des fois, le public manga faudrait lui botter les fesses et lui apprendre à manger autres choses que des pizzas et des pâtes.

        1. Je partage ce mélange de colère et de déception pour le josei. Après, je n’arrive pas à me considérer comme quelqu’un d’ouvert aussi, surtout si il faut acheter (et puis je me restreins un peu aussi). Par exemple, j’ai lu la plupart des josei en bibliothèque. Je trouvais qu’il y avait trop de titres avec mon boulot, mon homme, etc… dans les josei sortis de ces années-là, et c’était un peu trop en peu de temps. Mais quand j’ai relu quelques uns de ces titres il y a quelques années, j’ai trouvé cette production plus intéressante au final.

          Pour en revenir sur le marché français, je suis d’accord sur la diversité en matière de manga. Il y a depuis 2010-12 je dirais, cette volonté de toucher un peu tout le monde qui fait que. Mais en même temps, certain-e-s auteur-e-s cultes ont du mal à sortir malgré tout (je pense surtout dans le manga féminin). On sort des trucs sympa, mais que tout le monde peut lire (j’avoue que je trouve quand même plein de choses à acheter en France, surtout depuis septembre) quelque part. Par contre, quand on veut toucher le cœur de cible manga, alors là, faut pas trop sortir des sentiers battus (je sens quand même une lassitude sur le shôjo poindre). C’est peut-être pour ça que même dans le boys’ love, une auteure comme est em n’a toujours pas eu de traduction depuis Tango.

          Je grossissais le trait pour les femmes on s’en fout, mais je suis persuadée que c’est quand même vrai. La proportion de lecteurs et lectrices est assez proche je pense, dans le manga évidemment. Mais si il est vrai que plein de filles chercheront de l’aventure et de l’action dans un shônen, l’inverse est moins vrai pour la lecture du shôjo. Je ne parle même pas du seinen et du josei du coup. D’ailleurs, Mon Histoire est un shôjo considéré comme un des rares qu’ils peuvent lire si j’en crois certaines réactions. Une femme arrivera souvent dans les fictions à lire un livre avec un homme pour héros (enfin ça date de l’enfance même…) le contraire ne se produit que rarement. Finalement, ces histoires de shôjo/josei ne sont que le corollaire de tout ça.

          Pour Insufficient Direction, l’un des gros reproches dont parle l’auteure de l’article d’Otaku Champloo, c’est que l’on y parlerait pas assez de Hideaki Anno! Pauvre homme… J’ai beaucoup aimé Happy Mania, j’ai eu du mal la première fois que je l’ai lu et finalement, j’ai adoré. Il y a quelque chose dans le style de Moyoco Anno d’assez brute sur ses personnages qui m’a plu. Je suis moins fan de Sakuran par contre, malgré mon grand faible pour les kimono 😮 ! J’ai l’impression que Vertical (l’éditeur US) a une ligne éditoriale qui fait que certains manga qu’on a eus ici sortent enfin: In the clothes named fat, Helter Skelter ou River’s Edge. Je ne sais pas si Anno plaît plus au public anglophone qu’à nous par contre.

          En tout cas, je compatis pour Ane No Kekkon.

  2. des que j’ai vu les images de A-Un sur internet je suis tombée sous le charme, même si j’avais rien compris au sujet puisque c’était en japonais -_-‘
    J’allais dire « je connais pas Okazaki » mais en fait j’ai lu un de ses manga il y a super longtemps : Vague à l’âme. J’en garde qu’un très vague souvenir…
    Puisque c’est un seinen, vous croyez qu’on aura la chance de voir A-Un publié en France un jour ?
    Pour ce qui est des josei, « Les fleurs du passé » n’a pas marché ? C’est dommage, je ne l’ai pas fini mais je le trouve pas mal. Sinon, je viens tout juste de commencer « Kamakura diary » et contrairement à mes attente j’ai beaucoup aimé

    1. Vague à l’âme est un recueil d’histoires courtes en plus. Il y a aussi ses premiers travaux dedans 😮 . Moi aussi j’en ai de vagues souvenirs ^^ ! Essaie Complément affectif et peut-être 12 mois 🙂 . Après, Okazaki, c’est spécial et dans ses premiers manga en français, les ressentis sont très différents selon les personnes et le moment!!! Complément affectif est plus accessible je trouve. Après l’amour… est assez difficile d’accès.

      Justement, je me demande si on aura un jour la chance de voir A-un, j’aimerais beaucoup 😮 . Du mag, d’après manga-news, il y a peu de titres parvenus chez nous. Après, avec le sujet du bouddhisme, on ne sait jamais vu avec Dominique Véret 😀 ! Mais globalement -__- tout ce qui est très « kimono », ça vend pas des masses (Onmyôji 😦 ). J’ai moins d’espoir pour & qui est un josei. Après, lui est scantradé remarque. En manga sur le bouddhisme, il y a le très rare (mais sûrement dispo en bibliothèque) Ikkyû de Hisashi Sakaguchi. J’aimerais beaucoup le relire aujourd’hui, c’était beaucoup trop dur de tout comprendre culturellement quand j’étais plus jeune.

      Oui, Les fleurs du passé n’a pas marché, je l’ai lu dans une interview de Komikku, ils ont été déçu. Extrait de l’interview de Paoru (http://www.paoru.fr/2014/07/01/itw-komikku-premier-bilan-lediteur-libraire/):
      « Ensuite il y a une seconde et grosse déception avec Les fleurs du passé, qui a été encensé par la presse mais qui n’a pas fonctionné. Il y a énormément de femmes qui réclament du josei à corps et à cris mais quand on leur en propose un de qualité, l’essai n’est pas transformé. » Le josei qui marche c’est surtout ce que propose Soleil j’ai l’impression, et quelques titres de Kazé je pense. Ceux qui sont moins soit érotique soit aussi romantiques jouent la carte du seinen comme Kids on the slope.

      Kamakura Diary… aaaaah!!!! J’aimerais bien m’acheter le volume 5 ^__^ ! Surtout que j’ai lu le volume 4 en 2012 (oui, mauvais calcul, je l’ai acheté en chinois et quelques semaines plus tard, il a été annoncé pour 2013!). Le volume 6 va sortir en mars 🙂 .

  3. C’est pour ça que c’est génial d’être une femme ! Nous on peut mettre de jupes ET des pantalon. Lire des histoires de femmes ou d’homme… Alors que les hommes, ben… il mettent que des pantalon 🙂
    plaisanteries à part c’est vrai que beaucoup de shojo/josei sont trop axés love story, je dit trop parce que c’est pas ma tasse de thé. Mais il y en a qui abordent le sujet de façon intéressante. Les fleurs du passé est un de ceux là, je trouve. Et puis il y a aussi du fantastique et de l’aventure… C’est plus la fausse idée qu’on se fait du manga fémin qui nuit au marché. Le problème c’est que le grand nombre de shojo gnangnan qui sortent risque pas de faire changer cette image.

    1. Et le fait que ce shôjo gnan gnan marche ne fait pas non plus changer la donne j’en suis la première à le déplorer. Quoique ces temps-ci, on dirait qu’il y a un petit retour au shôjo d’aventure et de fantasy, comme en témoignent La fleur millénaire, Yôna Princesse de l’aube ou encore bientôt chez Delcourt The world is still beautiful. Après, ces manga comportent quand même de la romance.

      Quant aux josei « love story », ce n’est pas totalement faux, mais je pense vraiment qu’il y a eu, en très peu de temps, trop d’éditeur voulant son josei du Feel Young 😮 .

      Les fleurs du passé, je ne sais trop pourquoi je n’ai pas accroché. Pourtant, cette histoire de fantôme me donnait envie, et j’aime beaucoup le dessin! Mais le côté triangle amoureux, femme qui « appartient », ou encore l’héroïne qui est trop du genre « je travaille jusqu’à épuisement » m’ont pas convaincue. Je lirai sûrement la suite en bibliothèque ceci dit. Car je trouve que ce manga a quelque chose, un peu comme Ane No Kekkon.

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