Profession: Critique (The Critic en VO) est une série animée américaine des années 94-95 créée par Mike Reiss et Al Jean (qui a travaillé sur Les Simpson). J’ignore si beaucoup d’entre vous ont des souvenirs de cette série mais elle passait dans les années 90 sur Canal +, en clair, surtout en été, en remplacement des Simpson. D’après ce que j’ai compris, la série n’a pas eu de succès ou presque, et peu de Français en ont gardé des souvenirs. Profession: Critique se compose de 2 saisons seulement, la première de 13 épisodes et la seconde de 10 épisodes. En 2000, Jay Sherman est de retour pour 10 webisodes. Malgré un succès mitigé, la série est sortie aux Etats-Unis dans un coffret intégrale, incluant les webisodes.
Jay Sherman est Juif (sûrement), obèse, victime de calvitie, laid et pour couronner le tout, il est critique de cinéma particulièrement impopulaire dans une émission télé. Bientôt quadragénaire, il est divorcé et a un fils dont son ex-femme a la garde, et celui-ci, bien que gentil comme tout, lui ressemble comme deux gouttes d’eau (ce qui suppose qu’il n’aura pas beaucoup de chance dans la vie non plus). Jay Sherman est victime de divers traumatismes de jeunesse, il a grandi au sein d’une riche famille en tant que fils adoptif. Ses parents sont des personnes farfelues, en l’occurrence son père qui passe son temps à dire qu’il était le bébé le plus adorable de l’année de sa naissance. Sa soeur adoptive est la seule personne, avec son fils, à l’aimer en ce bas-monde. Ah, j’oubliais que Jay Sherman a une spécialité: à chaque film, il a une réplique culte: « C’est nul! » (« It stinks! » en VO). Son entourage professionnel n’est pas tendre non plus entre sa vieille maquilleuse qui ne mâche pas ses mots, un producteur mégalo et égocentrique, ou encore un ami acteur qui se prend pour un beau gosse… Lors de la première saison, Jay Sherman est célibataire mais dans la saison 2, et sans explication, il partage sa vie avec une célibataire mère d’une petite fille.
J’avais de vagues souvenirs d’un critique de films dont je comprenais assez peu les épisodes. Je suis retombée dessus et j’ai donc eu l’occasion de revoir cette série totalement en anglais. Je comprends désormais pourquoi j’avais du mal à apprécier la série: j’y comprenais pas grand chose et je n’avais aucune culture cinéma ou presque. La série possède également un humour plutôt adulte, plus que Les Simpson, mélangé aux parodies ou critiques du milieu hollywoodien. On y voit souvent Marlon Brando qui parle dans sa barbe comme dans Le Parrain, Schwarzenegger, Al Pacino (Ouh! Ah!), Orson Welles dans Citizen Kane, ou encore du Maman j’ai raté l’avion 5… Il y a quelques années, en regardant la série avec mes yeux d’adulte, je me suis bien marrée. Jay Sherman, mis à part son côté détestable (enfin il n’est pas vraiment méchant mais sa profession et son physique n’aident pas en société) ressemble parfois à Homer Simpson: obésité, égoïsme, calvitie. D’ailleurs, on le voit lors d’un épisode des Simpson en pote d’Homer ou encore dans un hôpital psychiatrique à répéter en boucle « C’est nul! ».La première saison est très drôle (et puis faut voir les parents adoptifs, ou encore les traumatismes d’enfance) mais la seconde l’est beaucoup moins. De plus, le design a changé, les personnages ont l’air plus ratatinés et c’est moins beau.
« Jay, c’est Schwarzenegger. J’organise une projection privée de mon nouveau film, rien que pour toi. A 3h du matin, sur les docks. Ne préviens pas la police. Héhéhé… »
Je vais peut-être te surprendre (d’autant plus que ton article a été antidaté pour 2010 mais est quand même apparu dans mon reader), mais ma sœur et moi avons encore d’excellents souvenirs de cette série et de ses épisodes. L’école pour gosses de riche, les bandes-annonces improbables (Jurassic Park 2 : La Revanche des Raptors), le restaurant L’Âne Riche, le père qui « sait dire son nom à l’envers »,… Je me suis franchement marré à l’époque. Depuis, j’ai eu la surprise de découvrir que Jay apparaissait aussi dans les Simpsons, sauf que dans cette version, il est bardé de récompenses diverses en tant que journaliste ou présentateur TV.
Il faudrait que je me refasse quelques épisodes un de ces quatre.
En fait c’est un vieil article d’un ancien blog. C’est chouette de voir que d’autres ont des souvenirs car quand j’en parlais, jadis, j’avais l’impression d’avoir rêvé cette série, et à la même période, les Razmokets (bien avant le passage sur france 3 et au ciné) et Fish Police (merci Internet!). Globalement, mes souvenirs de dessins animés n’englobent pas des références comme Ulysse 31 ou Albator. Petite, je regardais cette série pour patienter (je ne sais plus ce que j’attendais) car je ne saisissais pas tout l’humour et surtout le fait que ça se moque pas mal d’Hollywood. Mais en même temps, certains moments étaient quand même bien marrants. Le coup du cheval quoi xD ou la grue pour soulever Jay! J’ignorais qu’il était bardé de récompenses dans certains apparitions ^^ sacré Jay :). Peut-être le critique est-il un peu mieux vu aujourd’hui?
J’avais vu deux, trois épisodes quand j’étais au collège. Et je me rappelle qu’en tombant sur Les Griffin à la télé, des années plus tard, je pensais qu’il rediffusait cette série.
La seule vanne dont je me souvienne, c’est celle où Jay sort à Castro : « Hé ! vous vous prenez pour El Presidente ? » et qu’il échappe au peloton d’exécution en disant qu’il a fait une bonne critique sur Les mambos kings. 😀
Encore un autre témoignage ^^ !!! Je devais être au CE2 je pense c’était l’été quand j’ai vu cette série. Je voulais voir les Simpson et ils avaient mis Profession: Critique à la place! Je n’ai aucun souvenir de vannes de mon enfance, juste le Maman j’ai raté l’avion 5, avec un Kevin mal rasé qui se tape les joues et crie LoL. Y’avait des vannes sur les rabbins aussi. Jamais maté les Griffin tiens!
Le rabbin, c’est dans le premier épisode. Schwarzy joue le rôle d’un fric déguisé en rabbin pour une enquête.
Toujours dans les Simpsons, il fait une seconde apparition dans un asile de fous, où il n’arrête pas de répéter en boucle « C’est nul ! C’est nul ! C’est nul ! ». Et un médecin lui répond : « Bien sûr M. Sherman, tout est nul. »